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La vague française de 1954:

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Début octobre 1954, les Vosges, Bas-Rhin:

Référence pour ce cas: Déb-oct-54-Vosges.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Le journal national France Soir du 19 octobre 1954 publiait un "dossier des soucoupes volante" comprenant notamment des "lettres de lecteurs", dont l'une racontait que trois alsaciens de Saverne avaient vu un "objet" dans les Vosges, puis "quatre êtres sortirent des orifices. Ils ne mesuraient pas plus de un mètre de hauteur, et ils disparurent dans les fougères dès qu'ils furent à terre. Ils me parurent être de forme cylindrique. Je ne distinguais ni tête, ni cou, ni membres inférieurs ou supérieurs."

L'auteur de cette lettre à France Soir aurait eu l' "idée folle de capturer l'un des occupants" mais ne put réussir.

Rapports:

[Ref. fso1:] JOURNAL "FRANCE SOIR":

Scan.

VOICI LE DOSSIER DES SOUCOUPES VOLANTES

Une enquête d'André FONTAIN et Jacques BERGEAL

L'homme de la rue voit les "Martiens" et les "objets non identifiables" danser des sarabandes folles de korrigans

Les soucoupes volantes sont devenues le problème du jour. Des témoignages de plus en plus nombreux sont produits par des gens qui, de bonne foi, affirment avoir observé des engins mystérieux. Réalité encore inexpliquée ou fiction collective, les soucoupes volantes sont l'inconnue de cette fin 1954.

"France-soir" ouvre le dossier. Nous ne prétendons pas apporté de réponse certaine à la question. Nous nous proposons de vous raconter comment ces engins mystérieux ont apparu dans notre univers, comment à partir de la stupeur d'un pilote américain, il y a plus de sept ans, le nombre des témoignages s'est accru de mois en mois jusqu'à cette vague de fond qui, aujourd'hui, paraît submerger notre pays. Aux U.S.A., sur 375 cas officiellement étudiés, 34 restent inexpliqués. A partir de 1952, les soucoupes volantes font leur apparition dans le ciel d'Europe, en Angleterre d'abord, puis dans les pays nordiques et enfin en France.

Après le long voyage ou pays où fleurit la soucoupe volante, nous allons nous effacer au bénéfice de nos correspondants.

Ce que nous avons raconté jusqu'à présent, c'était un récit fait d'épisodes homologués, et, pour ainsi dire, classiques.

L'homme de la rue, au demeurant, conserve un fond de scepticisme malgré la précision de son souvenir et le plus souvent, s'il signe de son nom et de son adresse, il nous demandent de ne pas les publier, "pour que ses voisins et amis ne se moquent pas de lui". Scrupule légitime, encore que difficilement compatible avec la rigueur scientifique. Quoiqu'il en soit, nous donnons la parole à nos lecteurs, en laissant aux autres l'entière liberté d'apprécier...

D'abord au prince du mystère qui signe XXXX "pour ne pas demeurer en reste".

"Les soucoupes de Kenneth Arnold et de Mantell (voir nos précédents articles) sont d'origines totalement différentes: les premières sont vraiment de nouveaux appareils à voler, les deuxièmes des extrapolations russes, des appareils un réacteur de la Krigsmarin 1943.

Voici un témoignage bref et simple, de Mme P... rue Guéranger, à Paris:

"Je vous signale que mardi soir, le 12 octobre, vers 22 h. 45, nous avons vu, mon frère Roger C... et moi, de la fenêtre de notre logement, un bolide brillant comme une étoile traverser le ciel, en laissant derrière lui une longue traînée de fumée blanche... Je vous prie de croire à la sincérité de mon récit."

Un récit, maintenant, qui, de l'aveu de son auteur, tire sa vérité du bon vin. M. Regis L..., Dieppe:

Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 0 h. 30, je sortais mon dernier client, quand celui-ci m'appela: "Régis, viens voir, il y a une soucoupe dehors." Je sortis et vis seulement la pleine lune. Je rentre au bar en disant au client d'aller se coucher, car il avait assez bu. Guidé par je ne sais quelle idée, je prends le calendrier et regarde la lune. Et bien! ce n'était pas la pleine lune, mais un quartier. Je ressors aussitôt, et je vois ma pleine lune qui disparaissait vers le nord-est."

"Objets" dans l'est

De Mme Andrée F.K. agent de l'E. de F. à Ottmarsheim (Bas-Rhin):

Un artisan de Rixheim, l'autre nuit, vit un objet lumineux semblant flotter au-dessus du Feldberg en Forêt-Noire. Il prit ses jumelles et constata que l'objet, à l'oeil nu nettement plus gros qu'une étoile, affectait la forme d'un cigare et se tenait en position verticale. La surface paraissait découpée en hublots carrés éclairés chacun d'une couleur différente et très vive. L'objet demeura visibles de minuit à 2 heures du matin."

Les "Martiens" de Saverne

Nous devons nous arrêter là, parce que nous voulons donner aussi la parole à ce qui "les" ont vus.

Trois alsaciens de Saverne, fédérés dans leur récit, décrivent un "objet" vu dans les Vosges, puis:

"Quatre êtres sortirent des orifices. Ils ne mesuraient pas plus de un mètre de hauteur, et ils disparurent dans les fougères dès qu'ils furent à terre. Ils me parurent être de forme cylindrique. Je ne distinguais ni tête, ni cou, ni membres inférieurs ou supérieurs."

L'auteur eut l' "idée folle de capturer l'un des occupants" mais ne put réussir...

Par contre, M. Lucien R..., à Paris (16e) a vu, au bois de Boulogne s'il vous plaît, "trois êtres mystérieux et minuscules" qui ont mené autour de lui une sarabande renouvelée des intermèdes shakespeariens. Le chef de ces "korrigans 1954", pense M. Lucien R... semblait être du sexe féminin, en ce qu'il portait des rotondités au nombre de six, qui recouvraient son abdomen, et disposée par paires, comme des seins de femmes"...

Nous n'avons pas le coeur de poursuivre et allons maintenant produire quelques-unes des hypothèses culminantes proposées par nos correspondants:

M. Henri H..., ingénieur E.S.E, rue de Rennes:

"Il existe à l'heure actuelle un nombre énorme de lignes à haute tension, qui sillonnent presque tous les pays du monde.

"Ces lignes ont des fuites dans l'atmosphère. Un nombre croissant d'électrons s'échappent à chaque seconde pour se répandre dans l'espace.

"On peut imaginer que ces électrons se rassemblent en certains points pour former des masses lumineuses que l'on appelle soucoupe, cigares ou champignons volant.

"Ces masses électriques contiennent quelques traces de gaz donnant à l'objet une luminosité de couleur variable suivant le gaz considéré..."

Du V-1 au V-X

Guère moins rassurante est l'hypothèse de M. E. G..., rue Armand-Gauthier, à Paris (18e):

"Si ces engins viennent d'autres planètes, il y aurait des êtres plus avancés que les terriens au point de vue des moteurs; et le seul moyen de le savoir, ce serait d'en capturer un. On pourrait aussi essayer de détruire un engin à coups de canon ou de mitrailleuses. Mais se faire des ennemis de ces gens-là, ce serait peut-être les inciter à nous combattre... par des moyens plus perfectionnés, et notamment le fameux rayon paralysant."

La Bible est aussi mis à contribution par M. Samson A..., de Paris:

"J'ai lu, dans les écrits les plus approfondis de la bible, qu'un jour descendront du ciel des petits êtres, de forte taille, ayant la forme d'un tonneau, au visage velu aux poilu. Ces gens qui, dans le temps, formaient une tribu, ont disparu par un miracle de Dieu. Ils ne parlent que l'hébreu et sont appelés Gorous-Marou. Pour entrer en contact avec ces gens il suffit de leur crier: "Chalom! Chalom", qui veut dire "Paix" en hébreu, ou "Salut!" Si un Martien répond par la même parole, il n'y a plus de doute que nos Martiens son des Gorous-Marou."

Enfin, soyons beaux joueurs, et terminons ce florilège par le mot bref de M. R Guillet, 144, rue Marcade, à Paris (18e):

"Offrez plutôt une prime de cinq millions à qui vous ramènera un Martien vivant ou mort, et vous conserverez votre argent!

Après cette sévère admonestation d'un profane sceptique, nous allons donner la parole aux gens de l'art.

PROCHAIN ARTICLE:

L'opinion des astronomes

N.-B. -- Dans un de nos récents articles, nous avons évoqué les témoignages du colonel Chiles, millionnaire de l'air. Une erreur évidente nous a fait imprimer: "il totalise un million d'heures de vol". C'est évidemment un million de kilomètres qu'il faut lire.


"Les passagers des soucoupes volantes ne nous veulent pas de mal..."
déclare un écrivain américain

ROME, 18 octobre (dép. "France-soir"). -- M. Desmond Leslie, écrivain américain, qui se consacre depuis des années à l'étude des soucoupes volantes, vient de livrer à la télévision italienne les derniers résultats de ses recherches.

Les cigares volants, a-t-il affirmé notamment, sont des sortes de porte-avions de 300 mètres de longueur. Ils contiennent de nombreuses soucoupes volantes. Celles-ci sortent par la partie inférieure du cigare. Elles transporten des passagers et viennent de différentes planètes. Les passagers sont entrés, plusieurs fois déjà, en contact avec des humains. On compte jusqu'ici près de cent rencontre. Pouvant capter les émissions de nos radios, les habitants des autres planètes arrivent à comprendre nos langues et même à s'en servir eux-mêmes.

Ainsi, des passagers planétaires atterrissant en Angleterre ont montré qu'ils comprenaient l'anglais, mais il est probable que d'autres voyageurs de l'espace pourront se servir d'autres langues de la terre.

Les passagers des soucoupes volantes, affirme M. Leslie, ne doivent inspirer aucune crainte aux habitants de la terre. Ils viennent nous voir pour trois raisons:

1) Leur attention a été attirée par les explosions provoquées par les bombes atomiques et la bombe H.

2) Ils savent que notre planète est sur le point de subir des modifications substantielles. Ils voudraient nous aider, s'ils le peuvent.

3) Ils voudraient étudier notre civilisation.

(Copyright by "France-soir" and Scoop.)

Explications:

Cela se serait passé selon le journal dans les Vosges, les témoins allégués étant de Saverne, je note donc le département comme le Bas-Rhin, mais cela aurait aussi pu être le département des Vosges ou du Haut-Rhin.

Carte.

Il va sans dire que l'histoire, dont la source est uniquement une lettre probablement anonyme au journal France Soir, n'a aucun élément permettant de la considéreer comme crédible.

On notera le fait très rare, en France, en 1954, que les "occupants" allégués de la "chose" ne sont exceptionnellement pas de forme humanoïde.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Saverne, Bas-Rhin, Vosges, engin, occupants, anonyme, petits, cylindriques

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
1.0 Patrick Gross 26 avril 2025 Première publication, [fso1].

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Cette page a été mise à jour le 26 avril 2025.