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Référence pour ce cas: Déb-nov-54-Viel-Hesdin.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal local L'Abeille de la Ternoise du 13 novembre 1954 racontait cette histoire:
"Un brave commerçant en beurre et en oeufs de Vieil-Hesdin, s'en revenait, après avoir fait sa collecte dans les fermes des environs. Comme il approchait du bois de Forestel, il lui sembla que son moteur avait des ratés, puis qu'il devait chauffer, car notre homme étouffait subitement dans sa cabine. En chauffeur prudent, il se rangea immédiatement sur le bas-côté de la route et arrêta son moteur. Mettant pied à terre, il fut surpris de voir évoluer autour de sa voiture et, à une douzaine de mètres de hauteur, un appareil silencieux dont il ne pu déceler la nature, tellement il était entouré de brouillard ou de vapeur, et la chaleur que dégageait l'appareil, étai telle, qu'il se sentait les cheveux grillés sur la tête, ainsi que ses moustaches. Une odeur assez imprécis se dégageait également de sa voiture. Enfin, après plusieurs volte-faces l'appareil disparut au-dessus du bois du Forestel, non sans laisser sur son passage, des traces de feuilles paraissant grillées au faîte des arbres."
"Notre commerçant, qui se demandait ce que tout cela voulait dire, et dont la demeure n'était plus éloignée, s'empressa de rentrer chez lui et de raconter à sa femme et à ses voisins ce qu'il venait de voir. Comme une certaine odeur continuait à se dégager de sa voiture, il se mit tout de suite à décharger ses caisses dans lesquelles était son beurre et ses oeufs. Quelle ne fut pas sa stupéfaction quant il s'aperçut que son beurre était fondu à un tel point qu'il était... noir. Passant également la revue de ses oeufs, il constata, ah! coquin de sort, qu'ils étaient cuits durs. Alors là c'était le comble, car il ne pouvait "en guirlande" le ou les auteurs de ce qu'on peut appeler une salle blague. Avisant sa femme, il lui demanda ce qu'elle avait préparé pour le dîner. "Je n'ai pas encore eu le temps d'y penser, lui répondit-elle". Alors élevant la voix et avec de grands éclats de rire, car notre commerçant est un philosophe, il lui déclara "Faut pas t'en faire pour aujourd'hui, ni pour demain, car n a certainement à dîner pour un bout de temps. Tu peux même inviter les voisins. Tu leur fera manger des hors-d'oeuvre."
"Et notre correspondant qui nous transmet cette nouvelle d'ajouter: "A Vieil-Hesdin, dégustation gratuite et à volonté d'oeufs... durs."
[Ref. abe1:] JOURNAL "L'ABEILLE DE LA TERNOISE":
Décidément, Viel-Hesdin est un pays qu'affectionnent les soucoupes. L'histoire suivante que nous adresse un de nos amis prouve aussi que dans ce coin heureux de de la vallée de la Canche on sait rire.
Un brave commerçant en beurre et en oeufs de Vieil-Hesdin, s'en revenait, après avoir fait sa collecte dans les fermes des environs. Comme il approchait du bois de Forestel, il lui sembla que son moteur avait des ratés, puis qu'il devait chauffer, car notre homme étouffait subitement dans sa cabine. En chauffeur prudent, il se rangea immédiatement sur le bas-côté de la route et arrêta son moteur. Mettant pied à terre, il fut surpris de voir évoluer autour de sa voiture et, à une douzaine de mètres de hauteur, un appareil silencieux dont il ne pu déceler la nature, tellement il était entouré de brouillard ou de vapeur, et la chaleur que dégageait l'appareil, étai telle, qu'il se sentait les cheveux grillés sur la tête, ainsi que ses moustaches. Une odeur assez imprécis se dégageait également de sa voiture. Enfin, après plusieurs volte-faces l'appareil disparut au-dessus du bois du Forestel, non sans laisser sur son passage, des traces de feuilles paraissant grillées au faîte des arbres.
Notre commerçant, qui se demandait ce que tout cela voulait dire, et dont la demeure n'était plus éloignée, s'empressa de rentrer chez lui et de raconter à sa femme et à ses voisins ce qu'il venait de voir. Comme une certaine odeur continuait à se dégager de sa voiture, il se mit tout de suite à décharger ses caisses dans lesquelles était son beurre et ses oeufs. Quelle ne fut pas sa stupéfaction quant il s'aperçut que son beurre était fondu à un tel point qu'il était... noir. Passant également la revue de ses oeufs, il constata, ah! coquin de sort, qu'ils étaient cuits durs. Alors là c'était le comble, car il ne pouvait "en guirlande" le ou les auteurs de ce qu'on peut appeler une salle blague. Avisant sa femme, il lui demanda ce qu'elle avait préparé pour le dîner. "Je n'ai pas encore eu le temps d'y penser, lui répondit-elle". Alors élevant la voix et avec de grands éclats de rire, car notre commerçant est un philosophe, il lui déclara "Faut pas t'en faire pour aujourd'hui, ni pour demain, car on a certainement à dîner pour un bout de temps. Tu peux même inviter les voisins. Tu leur fera manger des hors-d'oeuvre."
Et notre correspondant qui nous transmet cette nouvelle d'ajouter: "A Vieil-Hesdin, dégustation gratuite et à volonté d'oeufs... durs.
Le ton de l'article est celui de la blague, de l'historiette inventée. Ile me semble qu'il y a peu de chance que ceci se soit vraiment passé. Mais sait-on jamais. Donc:
Probable invention journalistique.
A prendre en compte:
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Viel-Hesdin, Pas-de-Calais, engin, moteur, effets, chaleur, oeufs, beuure, commerçant, camionette
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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1.0 | Patrick Gross | 27 janvier 2021 | Première publication. |