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Référence pour ce cas: Déb-oct-54-Uxem.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal régional Le Nouveau Nord Maritime du 9 octobre 1954 titrait sur une "Sphère Volante munie d'un parachute", qui atterrit dans un champ à Uxem.
Le jeudi 6 octobre 1954 dans l'après-midi, ils avaient reçu une lettre d'un de leur lecteurs, Mr. Maurice Gesquière, ouvrier agricole domicilié au Moëres.
Il leur disait qu'il avait ramassé dans un champ un parachute blanc auquel était attachées deux demi-sphères en aluminium fort léger.
Le journal indique que le lendemain, ils avaient appris que les gendarmes de Rosendaël, effectuant une tournée au Moëres, avaient saisi ce mystérieux engin.
Le journal le décrivait comme deux demi-sphères en aluminium s'emboîtant d'ailleurs l'une dans l'autre pour former une boule de 32 centimètres de diamètre, percée de petits trous dans lesquels passent les cordes d'un parachute. La sphère portait des inscriptions en anglais, "bottom half", sur l'une des parties, "top half", sur l'autre, et une inscription peinte en noir, sur l'engin: "Armless not wanted."
Le journal indiquait que les gendarmes n'avaient pas pu identifier l'engin, et qu'ils étaient intrigués par le fait que le parachute qui y était attaché ne semblait pas être l'original, mais plutôt un morceau de toile blanche attaché grossièrement.
Le vendredi après-midi, les gendarmes devaient retourner au Moëres pour interroger M. Gesquières, qu'ils n'avaient pas pu trouver le matin. Mme Gesquière leur avait alors déclaré que son mari avait ramassé sphère et parachute, "mercredi", donc le 5 octobre 1954, dans un champ à Uxem.
[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":
Nous avions reçu, jeudi après-midi, d'un de nos lecteurs, M. Maurice Gesquière, ouvrier agricole, domicilié au Moëres, une lettre dans laquelle notre correspondant nous avisait qu'il a ramassé, dans un champ, un parachute blanc auquel sont attachées deux demi-sphères en aluminium fort léger.
Ce vendredi matin, nous avons appris que les gendarmes de Rosendaël, effectuant une tournée au Moëres, venaient de saisir le mystérieux engin.
Il s'agit, comme l'indique M. Guesquière, de deux demi-sphères en aluminium, s'emboîtant d'ailleurs l'une dans l'autre pour former une boule. Le diamètre de celle-ci est de 32 centimètres. Elle est percée de petits trous dans lesquels passent les cordes d'un parachute.
La sphère porte des inscriptions en anglais ("bottom half", sur l'une des parties, "top half", sur l'autre; ce qui peut se traduire par "moitié du haut" et "moitié du bas".) Une autre inscription est peintes, en noir, sur l'engin: "Armless not wanted".
Les gendarmes n'ont pu l'identifier l'engin. Cependant, un fait les intrigue: le parachute qui y est attaché ne semble pas être l'original. Celui –ci a dû être récupéré et remplacé par un morceau de toile blanche, attaché grossièrement d'ailleurs.
Ce Vendredi après-midi, les gendarmes devaient retourner au Moëres pour interroger M. Gesquières qu'ils n'avaient pu toucher le matin. Mme Gesquière leur avait alors déclaré que son mari avait ramassé sphère et parachute, mercredi, dans un champ à Uxem.
Au moment où les soucoupes volantes pullulent dans le ciel de France, la sphère volante de Moëres pose aussi sa petite énigme...
Partout, on en voit, partout elles surprennent, et les incrédules vont diminuant à l'égard de leurs apparitions...
Cette ainsi qu'aux laminoirs de Beaufor, près de La Fère (Aisne), une quinzaine d'ouvriers ont cessé leur travail pendant un quart d'heure, dans la nuit de mardi à mercredi, pour regarder passer plusieurs soucoupes volantes. Le fait, consigné au rapport de cette importante usine, est véridique, et l'on admet très difficilement une hallucination collective de ce calibre...
Les Moëres était alors une un commune française du département du Nord. Elle est devenue, le 1 janvier 2016, une commune déléguée de la commune nouvelle de Ghyvelde; c'est à 3 kilomètres au Nord-Est d'Uxem.
Il n'y a là évidemment ni "atterrissage", ni engin extraterrestre.
Le 10 septembre 1954, Marius Dewilde, selon ses dires, avait croisé devant chez lui des "petits hommes" qui ont embarqué dans un engin qui a décollé; le cas avait été extrêmement médiatisé.
Marius Dewilde avait expliqué aux journalistes qui l'interrogeaient, que dans la nuit, qu'il n'avait pas pu voir si ces "petits hommes" avaient des bras ou non. Quand il les dessinait, il les dessinait sans bras, et au moins deux de ces dessins sont parus dans la presse y compris dans la région. Les journalistes peu soucieux de précision avaient alors commencé à parler de Martiens sans bras, "Armless".
Je pense que l'inscription "Armless not wanted" peinte sur la chose est simplement le "gag" qui l'explique. Quelqu'un a dû trouver ces deux demi-sphères, probablement des pièces d'un équipement anglais ou américain datant de la guerre, y a attaché un bout de tissu pour faire un "parachute" - il n'y a donc pas eu de parachute "original" - et y a peint l'inscription, "les sans-bras ne sont pas les bienvenus."
Le fait que les gendarmes semblent avoir eu du mal à trouver Mr. Guesquière pourrait même indiquer qu'il n'était pas juste le découvreur de l'objet mais aussi lui-même l'auteur de la blague.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Uxem, Les Moëres, Nord, Maurice Gesquière, sphères, aluminium, débris, crash, parachute, inscription, peinture, farce, atterrissage, champ, gendarmes
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
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1.0 | Patrick Gross | 13 mai 2020 | Première publication. |