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Référence pour ce cas: 4-oct-54-Limoges.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal national Paris-Presse du 7 octobre 1954, entre autres observations du 4 octobre 1954, mentionnait "Limoges".
La ville avec cette date apparaît ensuite dans une liste d'observations dressée par Jacques Vallée en 1966; il indiquera en 1969 que selon le journal France-Soir du 7 octobre 1954, il s'agissait d'un objet qui a atterri le 4 octobre 1954 à une heure inconnue dans la cour de Mr. Montagne, un employé des chemins de fer.
Comme d'habitude, ce résumé de Jacques vallée sera ensuite recopié maintes fois.
Pourtant, Christian Peyrat, de Limoges, enquêteur du groupe d'ufologie Lumières Dans La Nuit, lequel avait entrepris de revoir les cas français de 1954 du catalogue de Jacques Vallée, avait rencontré les témoins, le 6 août 1970, et relevé plus d'informations.
Tout d'abord, l'observation n'avait pas eu lieu le 4, mais le 2 octobre 1954.
Peyrat rapportait que le témoin, Mr. Montagne, revenait de son travail à 23:30, et commençait à descendre la rue Ernest Lavisse en vélosolex. Ce soir-là le temps était clair et l'on pouvait observer la pleine lune.
Il venait de couper le moteur, quand il a vu dans sa cour en face de chez lui, à environ 2 mètres 50 de sa maison, une puissante lumière qu'il a aussitôt interprété comme provenant d'une voiture.
Il se trouvait alors à une distance de 70 mètres, mais l'objet d'où provenait cette lumière était caché à sa vue par une maison d'un étage.
Arrivé à son portail, M. Montagne s'était retourné et avait regarda "cette voiture". Il a juste eu le temps de constater, malgré la puissante lumière qui l'aveuglait, que la voiture en question s'élevait dans les airs avec un très léger sifflement.
Il a eu le temps de constater, avant le départ de l'engin, que ce dernier reposait sur trois pieds.
D'autre part, l'OVNI était muni de puissants phares au nombre de trois d'après le témoin: deux éclairant sa maison, et le troisième dirigé vers le bas de la rue E. Lavisse.
La couleur émise par les phares était très blanche "comparable à du magnésium".
Le témoin a estimé le diamètre de chaque source lumineuse à 15 cm environ.
M. Peyrat avait demandé au témoin s'il avait pu relever des traces d'atterrissage. La réponse a été négative, ce qui se comprenait du fait que sa cour était recouverte de gravier.
Au moment où l'engin décollait, le témoin est rentré chez lui, tenant son vélosolex à la main; il l'a posé près de la porte d'entrée de sa maison et s'est précipité dans la chambre afin de réveiller Mme Montagne pour qu'elle assiste au phénomène.
Mr et Mme MONTAGNE ont simplement pu observer le vol de l'engin en direction de Brive-la-Gaillarde.
Mr. Montagne n'a pas vu le changement de direction de l'engin car il était à cet instant dans sa maison.
Le temps pendant lequel le témoin avait vu l'engin au sol a été estimé 'environ 2 secondes.
Pendant le vol de l'OVNI, il a paru au témoin que la lumière émise par l'engin était plus claire.
D'autre part le témoin n'a pas précisé que les lumières étaient fixes.
L'engin se trouvait à une altitude de 1.500 m environ, et il avait la forme d'un cône ayant 2,50 de côté.
Le témoin ayant eu mal aux yeux a été obligé de se rendre chez un docteur.
M. Peyrat avait réalisé ve plan de situation de l'observation:
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Ce rapport d'enquête de Mr. Peyrat a dormi jusque dans les années 2010 dans les archives de Lumières Dans la Nuit, d'où il a alors été exhumé par l'association "SCEAU" (sceau-archives-ovni.org) qui se voue à la préservation des documents ufologiques.
[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":
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...Tandis qu'à Paris, un représentant en cartonnages voit un "disque volant" au-dessus de la porte Dorée
ENCORE un Martien. Chaque département aura bientôt le sien. C'est dans le Finistère qu'est apparu le dernier spécimen de l'espèce. Il s'est montré, cette fois, sans casque, à visage découvert. Il n'est pas beau.
Un ouvrier boulanger de Loctudy, M. Pierre Lucas, l'a vu débarquer hier, à 4 heures du matin, d'une soucoupe volante de trois mètres de diamètre, dans la cour de la boulangerie.
- Il n'avait pas plus de 1 m. 20, dit-il. Il s'est approché de moi et m'a tapé sur l'épaule en prononçant des paroles inintelligibles.
"J'ai réussi à garder mon sang-froid, poursuit le courageux mitron. Le visiteur m'a suivi jusqu'au fournil. A la lumière, j'ai pu le dévisager. Il avait la figure couverte de poils et les yeux de la dimension d'un uf de corbeau. J'ai appelé mon patron, mais le Martien, quand il est arrivé, avait déjà disparu. Et la soucoupe s'était envolée".
Cette même nuit, un marchand de bière de Concarneau a vu dans le ciel deux tables rondes lumineuses, prolongées par une sorte de queue...
Dans le Nord, on n'a pas vu de Martien, mais les gendarmes de Beuvry-les-Béthune ont dressé procès-verbal contre un fabricant de soucoupes volantes. C'est un retraité, nommé d'Oliveira. Il n'est pas Martien, mais Portugais. On a trouvé dans son grenier tout un stock de soucoupes. En fait, c'étaient des montgolfières de papier, de 1 m. 50 à 5 mètres de diamètre, et de toutes couleurs.
J'en ai lancé des milliers, a-t-il dit. C'était si beau. Le soir, on aurait dit des boules de feu...
L'usine à soucoupes est désormais fermée. L'industriel va être poursuivi pour "avoir fait partir des engins enflammés à moins de 100 mètres des habitations".
Mauvais jour, hier, pour les soucoupes dans le Nord: une enquête, menée à Bray-Dunes, près de Dunkerque, a permis d'établir que les engins aperçus dans cette région étaient des avions à réaction de la base belge de Coxide.
Un habitant de Haubourdin a pourtant observé un "tramway volant", et un enfant a vu atterrir à Cheny, près de Lille une soucoupe qui a laissé des traces "comme celle, a-t-il dit, d'un homme grenouille". Les gendarmes ont examiné ces traces; elles ont paru très semblables à celles des sabots de chevaux.
Paris, que les soucoupes négligeaient jusqu'ici, a été favorisé d'une apparition hier après-midi. Un disque volant, suivi d'un panache de fumée, a survolé à 16 h. 30 la porte Dorée sous les yeux de M. Allouis, représentant en cartonnages. Plusieurs autres personnes ont confirmé son témoignage. Mais un rabat-joie insinue que le disque volant, qu'il a également observé, était, semble-t-il, une aile volante.
On a vu hier une bonne vingtaine de soucoupes, de cigares, de boules de feu, de globes lumineux, à Limoges, à Brive, à Azat-le-Ris et à Magnac-Laval (Haute-Vienne), à Forgès et au Mazin (Corrèze), à Payzac (Dordogne), à Château-Chinon, à Nassier, dans le marais poitevin, à Vix (Vendée), à La Rochelle, à Albi.
Près de Clermont-Ferrand, deux soucoupes qui, au passage, dégageaient une odeur de nitro-benzine; près de La Rochelle, une autre qui a laissé des taches d'huile en atterrissant dans un pré.
Enfin, un technicien de la station météorologique de Mans-Arnage a observé hier matin, à 6 h. 8, deux fortes lueurs d'un rouge foncé.
- Il ne s'agissait, dit-il, ni d'avions ni de ballons-sondes, ni de météores. Mais je n'irai pas jusqu'à prétendre qu'il s'agit de soucoupes volantes...
[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:
233 | -001.25721 | 45.85050 | 04 | 10 | 1954 | LIMOGES | F | 001 | A |
[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:
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188) 4 octobre 1954. Limoges (France):
Un objet atterrit dans la cour de M. Montagne, un employé des chemins de fer. (France-Soir, 7 octobre 1954).
[Ref. cpt1:] CHRISTIAN PEYRAT:
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CAS 188 J VALLEE
Enquête 6 AOUT 70 notre correspondant Monsieur Christian PEYRAT 31 Rue Michel Chevalier 87 LIMOGES.
Le témoin revenait de son travail, il était 23 h 30 et commençait à descendre la rue Ernest Lavisse en velosolex. Monsieur MONTAGNE venait de couper le moteur, quand il aperçut dans sa cour en face de chez lui, c'est à dire à environ 2,50 mètres de sa maison une puissante lumière qu'il identifia aussitôt comme provenant d'une voiture.
Il se trouvait alors à une distance de 70 Mètres (mais l'objet d'où provenait cette source de lumière était caché à la vue du témoin par une maison de un étage.
Mais, parvenu à son portail, il se retourna et regarda "cette voiture". Il eut juste le temps de constater, malgré la puissante lumière qui l'aveuglait, que la voiture en question s'élevait dans les airs avec un très léger sifflement.
Monsieur MONTAGNE eut le temps de constater, avant le départ de l'engin, que ce dernier reposait sur trois pieds.
D'autre part 1'OVNI était muni de puissants phares au nombre de trois d'après le témoin: deux éclairant sa maison, quant au troisième il était dirigé vers le bas de la rue E Lavisse.
J'ai demandé au témoin s'il avait pu relever des traces d'atterrissage. Réponse négative et cela se comprend, du fait que sa cour était recouverte de gravier.
La couleur émise par les phares était très blanche "comparable à du magnésium".
Le témoin a estimé le diamètre de chaque source lumineuse à 15 cm environ.
Au moment où l'engin décollait le témoin est rentré chez lui, tenant son velo-solex à la main il l'a posé près de la porte d'entrée de sa maison et s'est précipité dans la chambre afin de réveiller Mme MONTAGNE pour qu'elle assiste au phénomène.
Le temps pendant lequel le témoin a vu l'engin au sol est d'environ 2 secondes.
Mr et Mme MONTAGNE ont simplement pu observer le vol de l'engin en direction de BRIVE.
Mr MONTAGNE n'a pas vu le changement de direction de direction de l'engin car il était à cet instant dans sa maison.
Pendant le vol de l'OVNI, il a paru au témoin que la lumière émise par l'engin était plus claire.
D'autre part le témoin n'a pas précisé que les lumières étaient fixes.
L'engin se trouvait à une altitude de 1.500 m environ. L'OVNI avait la forme d'un cône ayant 2,50 de côté.
Le témoin ayant eu mal aux yeux a été obligé de se rendre chez un docteur.
Le soir du 4 octobre le temps était clair et l'on pouvait observer la pleine lune.
Je dois vous signaler que cet atterrissage à eu lieu dans la nuit du SAMEDI au DIMANCHE donc le soir du 2 Octobre 54 non pas le 4 Octobre.
Joint Photo journal
Photo croquis.
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[Ref. jve2:] JACQUES VALLEE:
L'auteur indique que le 4 octobre 1954, un objet a atterri à Limoges dans la cour de M. Montagne, un employé des chemins de fer.
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux auteurs indiquent qu'à Limoges dans la Haute Vienne, le 4 octobre 1954 un objet atterrit dans la cour de Mr. Montagne, employé S.N.C.F.
La source est indiquée comme le catalogue Vallée, cas N.188
[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:
4 octobre. (Pas d'heure connue)
Un employé de chemin de fer vivant à Limoges, un M. Montagne, a affirmé qu'une étrange machine avait atterri sur sa propriété. Aucun autre détail disponible. 40.
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
3959: 1954/10/04 00:00 10 1:15:00 E 45:51:00 N 3331 WEU FRN HVN 6:7
LIMOGES,FR:ETRANGE OBJ ATTERRI SUR RAILROUTE-COUR D'UN HOMME:NFD:type inc:/LDLNN°102
RefN° 30 FIGEUT[sic]&RUCHON: OVNI: Le 1er Dossier Page No. 116: ROUTE+RAILS
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
L'ufologue belge indique dans son catalogue qu'en 1954, le 4 octobre, en France à Limoges, un "objet atterrit dans la cour de M. Montagne, un employé des chemins de fer."
Elle indique la source comme "France-Soir, 7 Oct. 1954".
[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:
Ce jour-là
4 octobre
[...]
1954 - On a dit qu'un objet a atterri dans la cour de Mr. Montagne, un employé de chemin de fer, à Limoges, France. (Sources: France-Soir, 7 octobre 1954; Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 216).
[...]
[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:
Lundi 4 octobre 1954
[...]
A Limoges (France), 1 objet atterrit dans la cour de M. Montagne, un employé des chemins de fer.
[...]
Jérôme Beau indique comme source: "France-Soir, 7 octobre 1954".
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan note dans sa base de données que dans la Haute Vienne le 4 octobre 1954 à une heure non connue, "Un objet atterrit à Limoges, dans la cour d'un témoin. Renseignements succincts".
Luc Chastan indique comme source: "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".
[Ref. uda1:] "UFODNA" WEBSITE:
Le site web indique que le 4 octobre 1954 à Limoges, France, "on a dit qu'un objet a atterri dans la cour de Mr. Montagne, un employé de chemin de fer. On a observé un objet non identifiable à courte distance."
La source est indiquée comme: "Vallee Magonia Database".
[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
*4 oct. 1954 - Il a été dit qu'un objet a atterri dans la cour de Mr. Montagne, un employé de chemin de fer, à Limoges, France. (Sources: France-Soir, 7 octobre 1954; Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 216, cas n° 188).
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
Cette base de données a enregistré ce cas quatre fois:
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
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19541004 | 04.10.1954 | Limoges | France | CE I | ||||||
19541004 | 04.10.1954 | Limoges | France | CE II | ||||||
19541004 | 04.10.1954 | Limoges | France | CE I | ||||||
19541004 | 04.10.1954 | Limoges | France | CE I |
[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
4 octobre 1954.
LIMOGES (AISNE: FRANCE)
Un objet a atterri dans la cour du cheminot Mr Montagne
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Possible engin extraterrestre.
A 70 mètres du témoin principal et pas plus d'une vingtaines de mètres de son épouse, si cette chose avait été un hélicoptère, le vacarme aurait été évident.
Ci-dessous: un "Vélo Solex" de 1954:
![]() |
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Limoges, Haute-Vienne, objet, atterrissage, cour, Montagne
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 28 mars 2003 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 16 mars 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [goe1], [djn1], [jbu1], [lcn1], [uda1]. |
1.1 | Patrick Gross | 22 juin 2010 | Addition [jve5]. |
1.2 | Patrick Gross | 9 octobre 2014 | Addition [nip1]. |
1.3 | Patrick Gross | 16 décembre 2016 | Additions [lgs1], [ubk1]. |
1.4 | Patrick Gross | 6 février 2021 | Additions [ppe1], [lhh1], [prn2]. |
1.5 | Patrick Gross | 27 mars 2022 | Addition du Résumé. |
1.6 | Patrick Gross | 6 septembre 2025 | Addition [cpt1]. Dans le Résumé, addition des informations de [cpt1]. Jour du cas changé du 4 au 2. Explications changées, étaient "Informations totalement insuffisantes." |