La vague française de 1954:

FECAMP

Les soucoupes volantes réapparaissent

Nous écrivions hier notre doute de voir jamais sillonner le ciel fécampois par un de ces engins surnommés ici et là soucoupes volantes: nous voici cependant détrompés puisque ce phénomène vient de se produire à plusieurs reprises.

Une quinzaine de témoins, dont un chef de service de l'Administration municipale, ont, en effet, affirmé avoir constaté à deux reprises ces apparitions insolites; la première à 20 h. [?] concernait deux engins se déplaçant au Nord-Ouest de Fécamp: lumineux, au point d'êtres confondus avec les feux de position d'un navire, ils laissaient bientôt apercevoir une forme ovoïde émettant un traînée lumineuse opposée au sens de leur marche.

Cette première constatation faite à la jumelle par l'un des témoins, cinq de ces "soucoupes" apparaissaient une deuxième fois à 21 h. 51, à l'Ouest de Fécamp cette fois, pour tracer, par des mouvements divers, un curieux ballet d'une durée évaluée à plusieurs minutes.

Précisons, pour terminer, que les contours de ces apparitions sont floues et cette caractéristique peut nous garder de conclure trop vite à la manifestation d'une oeuvre humaine en quête d'une bizarre publicité.

Des Soucoupes volantes ont été aperçues lundi et mardi

Par deux fois et à vingt-quatre heures d'intervalle on a aperçu, de Fécamp, des engins mystérieux se déplaçant dans le ciel.

Lundi soir, tout d'abord, l'un de nos concitoyens du voisinage de la mer déclara avoir aperçu un disque rouge se déplaçant au-dessus d'Yport. Le guetteur du sémaphore alerté prépara ses longues-vues, mais vainement.

Le lendemain soir, cependant, un autre Fécampois absolument digne de foi, puisqu'il s'agit de M. Alexandre Dubar, directeur des Services Techniques de la ville, prenait le frais au bord de la plage lorsqu'il aperçut, dans la direction du nord-ouest deux points lumineux, de forme ovoïde se déplaçant verticalement. Par la suite, plusieurs de nos concitoyens devaient faire la même constatation.

Comme il ne peut d'agir d'une erreur visuelle collective, il faut bien supposer qu'il y a quelque chose de mystérieux dans l'air.