France 1954Accueil 

This page in EnglishClick!

La vague française de 1954:

La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.

28 septembre 1954, Cuges-les-Pins, Bouches-du-Rhône:

Référence pour ce cas: 28-sep-54-Cuges.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Un article de J. P. Seligmann dans le journal régional Le Méridional du 5 octobre 1954 rapportait une observation du 28 septembre 1954, dans le bois de Cuges près de Cuges-les-Pins dans les Bouches-du-Rhône:

Mr. Albert Sion, employé de nuit à l'Hôtel Bristol, a reçu le journaliste chez lui à la Valbarelle, dans l'habitation H. L. M. qu'il occupe avec sa femme et ses deux enfants. Le journaliste le décrit comme d'un "tempérament calme, non sujet aux hallucinations, ayant eu dans sa vie assez de "coups durs" pour être d'esprit assis, il ne croyait pas aux soucoupes volantes et refusait même d'assister aux films de "science-fiction".

Albert Sion lui a déclaré qu'il essayait, il y a une semaine, sa moto qui sortait de l'atelier du mécanicien, sur la route de Toulon. En revenant vers Marseille, dix kilomètres environ avant Cuges, il s'était engagé sur un sentier à droite de la route. Il roulait en première, lorsqu'aux pétarades de la moto a succédé un long sifflement, et le moteur a calé.

Il lui a été impossible de remettre la moto en route, il s'est penché pour l'examiner, et en relevant la tête, il a vu à 15 mètres devant lui, perchée sur un monticule, une soucoupe volante. Il a raconté:

"Elle avait environ huit mètres de diamètre, un mètre soixante-dix de haut. De couleur rouille, elle était formée de deux éléments de taille inégale, le supérieur étant plus large que l'inférieur. Exactement comme deux sous-tasses accolées par leurs bords. Mais la jonction des deux éléments formait une avancée de quelques centimètres de hauteur. Sur celle-ci, une zone d'ombre me fait penser que des meurtrières étaient ménagées dans la coque. Le tout était surmonté d'une coupole d'apparence identique au corps de la soucoupe, coupole entrouverte mais qui se rabattit comme un "cockpit" d'avion, sans le moindre bruit."

"Je n'avais pas peur. Je servais, pendant la guerre, sur un transport de troupes. J'ai été coulé une fois et plusieurs fois bombardé. J'ai voulu m'avancer vers la soucoupe.

"J'ai fait deux pas. Le troisième me fut impossible. Il semblait qu'une masse pesait sur moi et me paralysait. Je tombais assis.

"Alors, je vis la soucoupe d'élever lentement, à la verticale. L'élément supérieur accusait un mouvement de rotation très doux dans le sens des aiguilles d'une montre. Pas de "train d'atterrissage": la soucoupe reposait à même le sol rocailleux du monticule. Elle s'immobilisa à une quarantaine de mètres d'altitude, marqua un temps d'arrêt et disparut en trente secondes de mon champ de vision, en s'élevant dans un angle de 45 degrés.

"Je n'avais pas entendu le moindre bruit, aperçu une fumée ou un rayon quelconque. Seulement, en prenant de la hauteur, la soucoupe semblait plus claire, plus scintillante qu'au sol.

"J'étais tout de même ahuri. En me relevant, je sentais mes jambes molles, trébuchais deux fois et me foulais la cheville. La moto renâcla avant de consentir à démarrer. Elle marchait, auparavant, de façon parfaite. Le mécanicien à qui je l'ai portée à nouveau, me l'a rendue sans y trouver quoi que ce soit d'anormal; elle n'en a pas, pour autant, retrouvé son régime. J'avais au poignet une montre qui, depuis dix ans, n'avais jamais "calé". Elle s'est arrêtée, en même temps que ma moto, à sept heures moins dix. Je l'ai donnée à réparer.

"L'événement s'était déroulé en quatre ou cinq minutes. Il fallait que je gagne mon travail, et, je l'avoue, n'étant pas des plus rassuré, je filais sans demander mon reste. J'ai tenté, ce matin, mais en vain, de retrouver le sentier."

"Mais je ne suis plus le même homme. La soucoupe m'a rendu aussi nerveux que j'étais calme. Je dormais comme un loir; je souffre d'insomnie. Au travail, mes collègues me trouvent très changé; j'ai fini par leur conter mon histoire qui les laisse très sceptiques... comme ma femme d'ailleurs. Pour moi il n'est pas de question. Je ne rapporte que ce que j'ai vu, et je suis prêt à en faire le serment."

Dans le magazine parisien Radar du 17 octobre 1954, il est cité comme disant encore que la soucoupe avait dans les 8 mètres de diamètre et 2 mètres de haut avec une sorte de cockpit au sommet, qu'elle était couleur rouille et a disparu silencieusement.

Rapports:

[Ref. lml1:] JOURNAL "LE MERIDIONAL":

Scan.

"J'ai rencontré une soucoupe volante dans le bois de Cuges"

Elle était posée sur un monticule; je me suis senti paralysé en tentant de l'approcher"

affirme M. Albert Sion, employé à l'Hôtel Bristol

Je n'ai jamais vu de soucoupe volante et, aussi bizarre que cela puisse paraître, ne connaissais personne qui en ait rencontré.

Depuis hier, tout est changé. Je n'ai toujours pas vu de soucoupe volante, mais M. Albert Sion, plus chanceux - chance toute relative on le verra - a bien voulu m'affirmer: "J'ai rencontré une soucoupe volante, posée au sol, dans le bois de Cuges."

Plutôt sensationnel, n'est-ce-pas? Ils sont légion, les marseillais qui, scrutant le ciel, ont aperçu ou cru apercevoir les engins mystérieux. Mais l'atterrissage des dits engins est chose ré-

J.P. SELIGMANN

SUITE PAGE 5 SOUS LE TITRE
J'AI RENCONTRE UNE SOUCOUPE

Scan.

"J'ai rencontré une soucoupe..."

Suite de la page 1

cente; il s'en est constaté dans le nord et dans l'Est. Le midi allait-il être frustré? Non. Ces jours derniers, des champs du Gard ou de la Drôme servaient de soucoupodrome. Enfin, "descendant", si l'on peut dire, encore plus, une soucoupe a choisi le bois de Cuges pour étape. La carte géographique est désormais complète.

Ceci posé, je n'ironiserai pas sur les propos de M. Albert Sion sans en affirmer pour autant (et pour cause) l'authenticité. M. Sion, employé de nuit à l'hôtel Bristol, m'a reçu chez lui, à la Valbarelle, dans l'habitation H. L. M. qu'il occupe avec sa femme et ses deux enfants. D'un tempérament calme, non sujet aux hallucinations, ayant eu dans sa vie assez de "coups durs" pour être d'esprit assis, il ne croyait pas aux soucoupes volantes et refusait même d'assister aux films de "science fiction". Jusqu'à ce que...

Sur la route de Toulon

- J'essayais, il y a une semaine, ma moto sur la route de Toulon; elle sortait de l'atelier du mécanicien. En revenant vers Marseille, dix kilomètres environ avant Cuges, je m'engage sur un sentier, à droite de la route. Je roulais en première, lorsque aux pétarades de la moto succéda un long sifflement... et le moteur cala. Impossible de la remettre en route. Je me penche pour l'examiner, et en relevant la tête, j'aperçois, à quinze mètres devant moi, perchée sur un monticule, une soucoupe volante.

Description de soucoupe

"Elle avait environ huit mètres de diamètre, un mètre soixante-dix de haut. De couleur rouille, elle était formée de deux éléments de taille inégale, le supérieur étant plus large que l'inférieur. Exactement comme deux sous-tasses accolées par leurs bords. Mais la jonction des deux éléments formait une avancée de quelques centimètres de hauteur. Sur celle-ci, une zone d'ombre me fait penser que des meurtrières étaient ménagées dans la coque. Le tout était surmonté d'une coupole d'apparence identique au corps de la soucoupe, coupole entrouverte mais qui se rabattit comme un "cockpit" d'avion, sans le moindre bruit.

"Je n'avais pas peur. Je servais, pendant la guerre, sur un transport de troupes. J'ai été coulé une fois et plusieurs fois bombardé. J'ai voulu m'avancer vers la soucoupe.

"J'ai fait deux pas. Le troisième me fut impossible. Il semblait qu'une masse pesait sur moi et me paralysait. Je tombais assis.

"Alors, je vis la soucoupe d'élever lentement, à la verticale. L'élément supérieur accusait un mouvement de rotation très doux dans le sens des aiguilles d'une montre. Pas de "train d'atterrissage": la soucoupe reposait à même le sol rocailleux du monticule. Elle s'immobilisa à une quarantaine de mètres d'altitude, marqua un temps d'arrêt et disparut en trente secondes de mon champ de vision, en s'élevant dans un angle de 45 degrés.

"Je n'avais pas entendu le moindre bruit, aperçu une fumée ou un rayon quelconque. Seulement, en prenant de la hauteur, la soucoupe semblait plus claire, plus scintillante qu'au sol.

"J'étais tout de même ahuri. En me relevant, je sentais mes jambes molles, trébuchais deux fois et me foulais la cheville. La moto renâcla avant de consentir à démarrer. Elle marchait, auparavant, de façon parfaite. Le mécanicien à qui je l'ai portée à nouveau, me l'a rendue sans y trouver quoi que ce soit d'anormal; elle n'en a pas, pour autant, retrouvé son régime. J'avais au poignet une montre qui, depuis dix ans, n'avais jamais "calé". Elle s'est arrêtée, en même temps que ma moto, à sept heures moins dix. Je l'ai donnée à réparer.

"Je ne suis plus le même"

L'événement s'était déroulé en quatre ou cinq minutes. Il fallait que je gagne mon travail, et, je l'avoue, n'étant pas des plus rassuré, je filais sans demander mon reste. J'ai tenté, ce matin, mais en vain, de retrouver le sentier.

"Mais je ne suis plus le même homme. La soucoupe m'a rendu aussi nerveux que j'étais calme. Je dormais comme un loir; je souffre d'insomnie. Au travail, mes collègues me trouvent très changé; j'ai fini par leur conter mon histoire qui les laisse très sceptiques... comme ma femme d'ailleurs. Pour moi il n'est pas de question. Je ne rapporte que ce que j'ai vu, et je suis prêt à en faire le serment."

[Ref. rdr1:] MAGAZINE "RADAR":

Scan.

TOULON

[Légende de la photo:] A. Sion: "La soucoupe s'éleva comme un cendrier".

Albert Sion, employé d'hôtel, est un privilégié. La soucoupe qu'il a rencontré était posée à terre à 15 m. de lui! Il roulait à moto sur un sentier près de Cuges, entre Toulon et Marseille, quand il tomba en panne en même temps que nez à nez avec l'étonnant aéronef. Il explique: "je suis resté paralysé à sa vue." "Elle" avait dans les 8 m. de diamètre et 2 m. de haut avec une sorte de cockpit au sommet. Elle était couleur rouille et disparût silencieusement en tournant..."

[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:

Scan.

Début octobre [1954]

[... Autres cas...]

: Cuges les Pins (Bouches-du-Rhône) (Vers le 5-10-54?))

[... Autres cas...]

[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:

Scan.

5 octobre 1954 (vers?): Cuges-les-Pins (près de, sur rte. Toulon-Marseille--Bouches-du-Rhône):(atterrissage ESPI)

[Ref. gep1:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":

05.10.54 ( ) Cuges-les-Pins 000V2

[Ref. mcs1:] "MICHEL CARROUGES":

Michel Carrouges indique qu'aux environs du 15 octobre 1954, Albert Sion, employé d'hôtel, roulait en moto sur un petit chemin entre Toulon et Marseille, quand il s'est trouvé subitement nez à nez avec une soucoupe volante déjà posée au sol à 15 mètres devant lui.

Michel Carrouges indique que sa source est le magazine Radar du 17 octobre 1954.

[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:

241 -005.70861 43.27560 05 10 1954 CUGES-LES-PINS F 001 G

[Ref. fjn1:] MICHEL FIGUET ET HENRI JULIEN:

Les deux ufologues français bien connus reprennent l'article du journal "le Méridional" du 5 octobre 1954 par le journaliste P. Seligmann à propos d'une observation faite par M. Albert S. le 28 septembre 1954 sur la route nationale 8 au niveau du bois de Cuges les Pins:

Les auteurs précisent qu'aucune enquête officielle n'a été menée sur cette observation.

"J'essayais ma moto sur la route de Toulon; elle sortait de l'atelier. En allant vers Marseille, 10 km avant Cuges, je m'engageais sur un sentier à droite de la route. Je roulais en première. Aux pétarades de ma moto succède un long sifflement... et le moteur cale. Impossible de le remettre en marche. Je l'examine et en relevant la tête, j'aperçois à 15 mètres devant moi, perchée sur un monticule, "une soucoupe volante".

"Elle avait environ 8 mètres de diamètre sur 1m 70 de haut. De couleur rouille, elle était formée de deux éléments de taille inégale, le supérieur étant plus volumineux que l'inférieur. Exactement comme deux sous-tasses accolées par leur bord. La jonction des deux éléments formait une avancée manifeste d'épaisseur. Sur celle-ci, une zone d'ombre me faisait penser que des "meurtrières" étaient ménagées dans la coque. Le tout était surmonté d'une coupole entrouverte qui se rabattit comme un cockpit d'avion, sans le moindre bruit."

"J'ai fait deux pas dans sa direction. Le troisième me fut impossible. Il semblait qu'une masse pesait sur mes épaules et me paralysait. Je tombais assis."

"Alors, je vis la "soucoupe" s'élever lentement à la verticale. L'élément supérieur accusait un mouvement de rotation très doux, dans le sens des aiguilles d'une montre. Pas de train d'atterrissage; elle devait être posée à même le sol rocailleux. Elle s'immobilisa à une quarantaine de mètres d'altitude, marqua un temps d'arrêt et disparut en trente secondes de mon champ de vision, en s'élevant dans un angle de 45 degrés."

"J'étais ahuri. En me relevant, je sentis que mes jambes étaient molles. Je trébuchais par deux fois et je me foulais la cheville. La moto renâcla avant de consentir à démarrer. Ma montre, qui n'avait jamais calé depuis dix ans, s'était arrêtée en même temps que ma moto, à 7h moins 10..."

"L'événement s'est déroulé en quatre ou cinq minutes. Il fallait que j'aille à mon travail. Pas du tout rassuré, je filais sans demander mon reste."

"Je ne suis plus le même. La vision de cette "soucoupe" m'a rendu aussi nerveux que j'étais calme. Moi qui dormais comme un loir, je souffre d'insomnie. Au travail, mes collègues me trouvaient changé; j'ai fini par leur conter cette histoire qui les laisse sceptiques. Comme ma femme, d'ailleurs..."

[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:

4 - 27 ou 28 septembre, 18h40, bois de Cuges, côté Var.

Mr. Albert Sion, employé de nuit à l'Hêtel Bristol, résidant à Valbarelle dans un HLM, essayait une moto neuve qu'il venait d'acheter. Soudain, aux pétarades de la moto succède un long sifflement et le moteur cale. Impossible de le remettre en route. Le témoin aperçoit alors à 15m de lui, une soucoupe volante perchée sur un monticule. Elle faisait 8m de diamètre, lm70 de haut, de couleur rouille, faite de deux parties inégales, celle du dessus étant plus large que celle du dessous, un peu comme deux sous-tasses accolées par leurs bords. Sur l'engin, une zone d'ombre évoquait des meurtrières dans la coque. Le tout était surmonté d'une coupole entrouverte, mais elle se rabattit comme un cockpit d'avion devant le témoin. Celui-ci fit deux pas vers l'objet, mais le troisième fut impossible. Il se sentit paralysé comme si une masse pesait sur lui, puis il tomba assis. Alors l'engin s'éleva lentement à la verticale. Aucun train d'atterrissage ne fut remarqué. L'objet s'immobilisa à environ 40m, marqua un temps d'arrêt et disparut en 30 secondes à un angle de 45°. Aucun bruit. Aucune fumée. Aucune lumière. L'engin parut être d'une couleur plus claire en l'air qu'au sol. Le témoin, les jambes vacillantes, se foula la cheville en regagnant sa moto. Le moteur de celle-ci renâcla avant de partir et de tourner normalement. La montre du témoin, qui n'avait jamais donné de signe de défaillance depuis dix ans, s'est arrêtée en même temps que la moto à 18h40, et dut être mise en réparation. La moto, réexaminée par un mécanicien, ne montra rien d'anormal. Depuis ce jour, le témoin n'est plus le même. Il souffre d'insomnies et son comportement a changé, comme l'ont noté ses collègues de travail.

Source: Le Méridonal-La France, Marseille, 5 octobre 1954, p. 1 et 5.

Plus loin, Jean Sider indique qu'en septembre 1954, M. Albert Sion, de Valbarelle, essayait une moto qu'il venait d'acheter. Arrivé au niveau du bois de Cuges, côté Var, son moteur a calé et refusé de redémarrer. I1 a alors aperçu à quinze mètres de lui une soucoupe volante, posée sur un monticule. II a voulu s'en approcher mais s'est senti soudainement paralysé au point de tomber assis. L'objet a ensuite décollé et a été hors de sa vue en trente secondes. Avant de repartir sur sa moto dont le moteur redémarrait maintenant, M. Sion avait constaté que sa montre qui n'avait pourtant jamais donné aucun signe de défaillance depuis dix ans s'était arrêtée. La montre a dû être réparée.

Plus loin dans son livre, il indique que le 27 ou 28 septembre 1954 à 18:40, au Bois de Cuges, côté Var, Mr. Albert Sion, après l'atterrissage d'un ovni, voit le moteur de sa moto caler, et lui a vacillé sur ses jambes. Sa montre s'est arrêtée et a dû être réparée. Après le départ de l'objet, la moto s'est remise à fonctionner.

Il indique que la source locale est "Le Méridional-La France, Marseille, 5 octobre 1954, p. 1 et 5."

[Ref. jsr2:] JEAN SIDER:

Jean Sider a appris par le journal Le Méridional-La France, de Marseille, du 5 octobre 1954, pages 1 et 5, que les 27 ou 28 septembre 1954, à 18h40 dans le bois de Cuges, du côté du Var, Albert Sion, employé de nuit à l'hôtel Bristol, résidant à Valbarelle dans un immeuble à loyer modéré, testait une nouvelle moto qu'il venait d'acheter.

Soudainement, les retours de flamme de la moto ont été suivis par un long sifflement et le moteur a calé. Il était impossible de redémarrer. Le témoin a ensuite vu à moins de 15 mètres de lui une soucoupe volante perchée sur une colline.

Elle faisait 8 mètres de diamètre, 1 mètre 70 de hauteur, était de couleur rouille, composée de deux parties inégales, celle du haut étant plus large que celle du bas, un peu à la manière de deux soucoupes réunies par leurs bords.

Sur l'appareil, une zone ombragée évoquait des trous dans la coque. Le tout était surmonté d'une coupole à moitié ouverte, mais elle était fermée comme un cockpit d'avion devant le témoin.

Ce dernier a fait deux pas vers l'objet, mais le troisième a été impossible, car il se sentait paralysé comme si une masse pesait sur lui, puis il est tombé assis.

L'appareil s'est ensuite élevé lentement et verticalement. Aucun train d'atterrissage n'a été remarqué. L'objet a été immobilisé à environ 40 mètres, a marqué une pause et a disparu en 30 secondes à un angle de 45°. Pas de bruit. Pas de fumée. Pas de lumière. L'appareil semblait être d'une couleur plus claire dans l'air que sur le sol.

Le témoin, les jambes tremblantes, s'est blessé à la cheville lorsqu'il a pris sa moto. Le moteur de la moto n'a pas bien démarré, mais il l'a finalement fait et a fonctionné normalement. La montre du témoin, qui n'avait jamais montré de problème depuis dix ans, s'est arrêtée en même temps que la moto à 18 h 40 et a dû être réparée.

La moto, réexaminée par un mécanicien, n'a rien révélé d'anormal. Depuis ce jour, le témoin n’est plus le même. Il souffre d'insomnie et son comportement a changé, comme l'ont noté ses collègues de travail.

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

3849: 1954/09/27 18:40 10 5:42:00 E 43:17:00 N 3333 WEU FRN BDR A:6

CUGES-les-PINS,FR:MOTO EMEs:8M SCP DOME/COLLINE:REGARDE S'ARRETE:^^/45°:MST?:/r217p86

RefN°194 LUMIERES dans la NUIT.(LDLN France) Numéro No. 319 : ROUTE+RAILS

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

L'ufologue belge indique qu'en 1954, en septembre, en France, à Valbarelle "Albert Sion essayait une moto qu'il venait d'acheter. A hauteur du bois de Cuges, côté Var, son moteur cala et refusa de repartir. Il aperçut alors à quinze mètres de lui, posée sur mon monticule, une soucoupe volante. Il voulut s'en approcher mais se sentit soudain paralysé au point de tomber assis. Puis l'objet décolla et disparut de sa vue en trente secondes. Avant de repartir sur sa moto dont le moteur avait consenti à démarrer, Sion avait constaté que sa montre s'était arrêtée. Elle dut même être réparée."

La source est indiquée comme "Jean SIDER: 'Ovni, les envahisseurs démasqués' - éd. Ramuel 1999, p. 144".

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique que dans les Bouches du Rhône à Cuges les Pins le 28 septembre 1954 à 06:50 heures, "Le témoin roule à moto sur la route nationale 8 au niveau du bois de Cuges les Pins. La moto sortait de l'atelier. En allant vers Marseille, 10 km avant Cuges, il s'engage sur un sentier à droite de la route, en première. Aux pétarades de la moto succède un long sifflement... et le moteur cale. Impossible de le remettre en marche. Le témoin examine ce dernier puis relève la tête, alors il aperçoit à 15 mètres devant lui, perché sur un monticule, un objet. Il avait environ 8 mètres de diamètre sur 1m 70 de haut. De couleur rouille, il était formée de deux éléments de taille inégale, le supérieur étant plus volumineux que l'inférieur. Exactement comme deux sous-tasses accolées par leur bord. La jonction des deux éléments formait une avancée manifeste d'épaisseur. Sur celle-ci, une zone d'ombre faisait penser que des " meurtrières " étaient ménagées dans la coque. Le tout était surmonté d'une coupole entrouverte qui se rabattit comme un cockpit d'avion, sans le moindre bruit. Le témoin fait deux pas dans sa direction. Au troisième il ressent comme une masse pesant sur ses épaules et le paralysant. Il tombe assis. Il voit alors l'objet s'élever lentement à la verticale. L'élément supérieur accusant un mouvement de rotation très doux, dans le sens des aiguilles d'une montre. Pas de train d'atterrissage. L'engin s'immobilise à une quarantaine de mètres d'altitude, marque un temps d'arrêt et disparait en trente secondes du champ de vision, en s'élevant dans un angle de 45 degrés. La montre, qui n'avait jamais calé depuis dix ans, s'était arrêtée en même temps que ma moto, à 7h moins 10... L'événement s'est déroulé en quatre ou cinq minutes. Le témoin se sent nerveux depuis."

La source est notée: "OVNI en Provence par Figuet M, Henri J ** Ed Haute Provence 1993".

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 27 septembre 1954 à 18:40 à Cuges-les-Pins, France, "Effet électromagnétique: moteur meurt. Disque de diamètre de 8m sur la colline. Arrêts de montre. Missing time possible."

Et: "On a observé un objet. Des effets électromagnétiques ont été notés. On a observé un disque couvert d'un dôme, d'environ 40 pieds de large, sur une route pendant dix minutes."

Les sources sont indiquées comme "Lumieres dans la Nuit, Lumieres dans la Nuit; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002".

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a enregistré ce cas deux fois:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19541005 05.10.1954 Cuges Pins France
19541005 05.10.1954 Cuges Pins France CE II

[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

28 septembre 1954. 1845hrs.

CUGES-LES PINS ( BOUCHES DU RHONE : FRANCE)

Albert Zion (or Sion), un employé de nuit à l'Hôtel Bristol, conduisait entre Toulon et Marseille le long d'un chemin au bord de la route, quand 10km avant Cuges son cycle a callé. 15 devant [sic], sur une colline se trouvait un objet de 8m diamètre, 1.7m de haut. Il était couleur de rouille et consistait en deux sections, bord à bord, le dessus étant plus large que le dessous, un intervalle apparut entre eux, et une sorte d'ombre apparut. Albert a fait quelques pas en avant puis s'est senti "poussé vers le bas" et a dû s'asseoir. La section du dessus s'est mise en rotation et l'objet a lentement décollé. Il n'a pu voir aucun signe de train d'atterrissage. Albert s'est remis debout et a trouvé que le cycle fonctionnait maintenant. Il l'a fait vérifier par un mécanicien qui n'a rien pu trouver d'anormal.

Evaluation - Ceci a vraiment l'air de quelque hélicoptère

Explications:

Carte.

Il est significatif de constater que l'ufologue "sceptique" britannique Peter Rogerson [prn2], qui semble sûr que la soucoupe était un hélicoptère, qui indique ma page dans ses sources, passe totalement sous silence le fait que Mr. Sion avait déclaré au Méridional, que je cite intégralement, que l'engin était silencieux.

Je comprends que certaines parties de la description de l'engin (vu de jour) puissent faire penser à un hélicoptère, mais d'autres s'y opposent totalement; la description est celle d'une "soucoupe classique". Taire ce qui "dérange" une explication n'est pas une bonne pratique ufologique, d'autant qu'ici, le témoin aurait été à seulement 15 mètres de l'engin, avec sa moto arrêtée, ce qui rend impensable qu'il n'ait pas entendu le fracas d'un hélicoptère ni rapporté le moindre souffle.

Bien entendu, rien ne prouve que le récit ne soit pas entièrement inventé. De toute évidence, personne n'a jugé bon de mener une enquête. Dommage...

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Cuges-les-Pins, Bouches-du-Rhône, Albert Sion, route, chemin, bois, moto, arrêt, panne, moteur, rouille, brun, soucoupe, objet, engin, dôme, anneau, bordure, hublots, paralysé, effet, atterrissage, vertical, montre

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 21 mars 2006 Première publication.
1.0 Patrick Gross 21 février 2010 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [goe1], [lcn1].
1.1 Patrick Gross 22 juin 2010 Addition [jve5].
1.2 Patrick Gross 27 septembre 2019 Additions [lhh1], [prn2], Résumé. Explications changées, étaient "Non encore recherchée."
1.3 Patrick Gross 16 novembre 2021 Addition [gqy1].
1.4 Patrick Gross 4 avril 2022 Addition [gep1].
1.5 Patrick Gross 14 mai 2022 Addition [gqy2].

Valid XHTML 1.0 Strict



 eMail  |  Début  |  Retour  |  Avance  |  Plan  |  Liste |  Accueil
Cette page a été mise à jour le 14 mai 2022.