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Référence pour ce cas: 28-oct-54-Calais.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal Nord Littoral, de Calais, publiait en page 3 le 4 novembre 1954 une lettre anonyme ou anonymsée qui proviendrait d'un de leurs "eunes concitoyens", racontant que "jeudi", donc le 28 octobre 1954, le "soir, vers 1 h. 30", après avoir conduit sa fiancée chez ses parents, il avait pris la route de Coulogne au Virval - un quartier de Calais - pour rentrer chez lui, lorsqu'il a vu "un objet brillant presque en bordure de la route". Il se serait approché et aurait vu que c'était "une masse de métal ne se trouvant pas là quelque 30 minutes plus tôt."
Il expliquait que contrairement aux autres soucoupes volante dont on avait parlé, celle-ci avait "plutôt l'air d'un astronef": "C'était une sorte de tubulure dotée de hublots et tronquée à sa partie supérieure. Elle possédait quatre tubes diamétralement opposés. Statoréacteurs à ce qu'il m'a semblé. La partie inférieure, surélevée à environ 1 m. 50 du sol, en était très large et pourvue à sa base d'orifices cylindriques."
Se disant intéressé par la mécanique, il supposait que c'était des des tuyères d'échappement, et que "cette fusée, si je puis m'exprimer ainsi, était dotée de quatre ailerons d'environ un mètre d'envergure: ailerons destinés à la stabilisation en vol, probablement."
Il racontait qu'il s'était approché avec prudence "de manière à ne pas donner l'éveil aux occupants, car la fusée était manifestement habitée. Les possibilités de téléguidage étant écartées du fait de sa présence proche d'un lieu habité."
Il racontait qu'ayant fait quelques mètres, un violent déplacement d'air l'a fait tomber en arrière, qu'une lueur aveuglante a jailli des turbines et que l'engin s'est éelvé d'abord doucement puis de plus en plus rapidement.
Il explique qu'à son avis, "c'était une fusée stratosphérique expérimentale s'étant posée par suite d'avarie ou de panne de carburant."
Il assurait avoir été "sceptique" sur les soucoupes volantes auparavant, jure que sa rencontre n'était pas le produit de "l'imagination ni d'un excès de boisson.," que ce n'est pas une farce, qu'il voulait "simplement apporter une petite lumière à la croyance publique et apaiser un peu les esprits surexcité par ces apparitions mystérieuses."
[Ref. nll1:] JOURNAL "NORD LITTORAL":
Un nouveau témoignage (en apparence sérieux et précis) est à verser au dossier calaisien des "soucoupes volantes". En effet, voici la lettre que nous adresse un de nos jeunes concitoyens. Nous la publions à titre d'information:
"J'ai l'honneur de vous signaler que, jeudi soir, vers 1 h. 30, revenant de conduire ma fiancée chez ses parents, j'empruntais la route de Coulogne au Virval pour rentrer chez moi, lorsque mon attention fut attirée par un objet brillant presque en bordure de la route. Intrigué, je m'approchais et fut stupéfait de me trouver en présence d'une masse de métal ne se trouvant pas là quelque 30 minutes plus tôt. Etant, comme nombre de personnes sceptiques quant aux soucoupes volantes, je dus convenir que cette chose en était une.
Mais, contrairement aux objets déjà vus, celle-ci avait plutôt l'air d'un astronef. C'était une sorte de tubulure dotée de hublots et tronquée à sa partie supérieure. Elle possédait quatre tubes diamétralement opposés. Statoréacteurs à ce qu'il m'a semblé. La partie inférieure, surélevée à environ 1 m. 50 du sol, en était très large et pourvue à sa base d'orifices cylindriques.
M'intéressant à la mécanique, je supposais ceci être des tuyères d'échappement. En outre, cette fusée, si je puis m'exprimer ainsi, était dotée de quatre ailerons d'environ un mètre d'envergure: ailerons destinés à la stabilisation en vol, probablement.
Je décidai de m'approcher. J'avançais avec prudence de manière à ne pas donner l'éveil aux occupants, car la fusée était manifestement habitée. Les possibilités de téléguidage étant écartées du fait de sa présence proche d'un lieu habité. A peine eus-je fait quelques mètres qu'un violent déplacement d'air me fit tomber en arrière. Une lueur aveuglante jaillit des turbines et l'engin s'éleva, doucement d'abord, puis de plus en plus rapidement.
Et je restais seul à l'endroit où, quelques instants avant, cet engin se trouvait.
A mon avis, c'était une fusée stratosphérique expérimentale s'étant posée par suite d'avarie ou de panne de carburant.
Je suis prêt à jurer sur l'honneur que ce que j'ai vu n'était pas produit de mon imagination ni d'un excès de boisson.
J'espère que vous ne croirez pas à quelque farce d'un mauvais plaisant. Je désirerais simplement apporter une petite lumière à la croyance publique et apaiser un peu les esprits surexcité par ces apparitions mystérieuses.
Veuillez agréer, messieurs, mes salutations distinguées".
M. Claude L....,
rue Den...., Calais.
Invention évidente.
"Le Virval" est un quartier de la ville de Calais.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Calais, Pas-de-Calais, anonyme, fusée, expérimental, engin secret, statoréacteur, atterrissage, nuit, décollage, lueur, métallique, vaisseau spatial, ailerons, hublots
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
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1.0 | Patrick Gross | 8 avril 2020 | Première publication. |