La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.
Référence pour ce cas: 24-25-oct-54-Paimboeuf.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal régional La Résistance de l'Ouest, de Nantes, rapportait en page 4 le 27 octobre 1954 qu'un ouvrier prénommé Louis, employé chez un marchand de vin, esprit calme et réfléchi, dont on ne peut pas douter, un certain soir, rejoignait Saint-Père-en-Retz en suivant la ligne Paimboeuf - Saint-Viaud quand il a soudainement vu à l'extrémité du marais touchant la Gallégrais, une soucoupe posée sur l'herbe, à quelque distance:
"Surpris, jambes flageolantes, yeux agrandis, il ne pouvait croire la réalité. Du moins, est-il formel, aucun Martien ne foulait notre terre autour de l'engin."
"Soudain, la soucoupe se mit à lancer de petites flammes vertes, rendant sinistre cette partie du marais déjà dans la pénombre du jour finissant, et accompagnée d'un doux ronronnement, elle s'éleva lentement, entourée d'un halo passant par toutes les couleurs du spectre, et bientôt tout disparut à l'horizon."
L'ouvrier a pédalé vite jusqu'à Saint-Viaud, et "au plus proche bistrot, il s'arrêta pour se remettre de ses émotions. La confirmation de sa vision lui fut faite par un ouvrier des usines Kuhlman qui, lui, suivant la route Paimboeuf-Saint-Viaud, avait aperçu le mystérieux engin s'élever au-dessus de la Gallégrais. Une femme de la rue Pierre-Jubau, par la suite, corrobora elle aussi le fait."
[Ref. lro1:] JOURNAL "LA RESISTANCE DE L'OUEST":
Un certain dimanche, à la Profissais, en Saint-Viaud, et ces jours-ci, à la Gallégrais, en Saint-Père-en Retz, deux visions martiennes se sont produites, et il n'en faut pas plus pour déclencher dans le ciel paimblotin la ronde des soucoupes. Qu'allons-nous devenir si les reconnaissances astrales se multiplient dans notre espace aérien?
Nous ne pouvons douter cependant du témoignage de ce brave ouvrier, employé chez un marchand de vin, esprit calme et réfléchi, qui, un certain soir, rejoignant St-Père-en-Retz, suivait la ligne Paimboeuf-Saint-Viaud et vit soudain, à l'extrémité du marais touchant la Gallégrais, une soucoupe posée sur l'herbe, à quelque distance. Surpris, jambes flageolantes, yeux agrandis, il ne pouvait croire la réalité. Du moins, est-il formel, aucun Martien ne foulait notre terre autour de l'engin.
Soudain, la soucoupe se mit à lancer de petites flammes vertes, rendant sinistre cette partie du marais déjà dans la pénombre du jour finissant, et accompagnée d'un doux ronronnement, elle s'éleva lentement, entourée d'un halo passant par toutes les couleurs du spectre, et bientôt tout disparut à l'horizon.
Appuyant sur les pédales, Louis fut vite à Saint-Viaud. Au plus proche bistrot, il s'arrêta pour se remettre de ses émotions. La confirmation de sa vision lui fut faite par un ouvrier des usines Kuhlman qui, lui, suivant la route Paimboeuf-Saint-Viaud, avait aperçu le mystérieux engin s'élever au-dessus de la Gallégrais. Une femme de la rue Pierre-Jubau, par la suite, corrobora elle aussi le fait.
Est-ce hallucination, psychose collective? La chose est troublante. Aurons-nous un jour la preuve de la matérialisation de ces engins?
La question est posée, souhaitons pour la tranquillité des esprits paimblotins qu'elle ne reste pas longtemps sans réponse.
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
Jean Sider a découvert cette affaire dans le journal La Résistance de l'Ouest, Nantes, 27 octobre 1954, en page 4. L'article situe le cas au 24 ou 25 octobre, le soir, entre Paimboeuf et Saint-Viaud en Loire-Atlantique. Jean Sider donne la teneur de l'article ainsi:
Un ouvrier employé chez un marchand de vin, esprit calme et réfléchi, alors qu'il rejoignait St. Père-en-Retz en suivant la voie ferrée Paimboeuf-St. Viaud, vit soudain, à l'extrémité du marais touchant La Gallégeais, une soucoupe posée dans l'herbe, à quelque distance.
Surpris, jambes flageolantes, yeux agrandis, il ne pouvait croire la réalité. Soudain, la soucoupe se mit à lancer de petites flammes vertes, rendant sinistre cette partie du marais déjà dans la pénombre du jour finissant.
Accompagnée d'un doux ronronnement, elle s'éleva lentement, entourée d'un halo passant par toutes les couleurs du spectre, et bientôt tout disparut à l'horizon.
Confirmation de son observation est venue d'un ouvrier des usines Kuhlman, lequel suivait la route de Paimboeuf à Saint-Viaud, et avait aperçu le mystérieux engin s'élevant au-dessus de La Gallégeais.
Une dame demeurant Rue Pierre-Juhau, par la suite, corrobora aussi le fait.
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
4264: 1954/10/24 19:00 2 2:01:20 W 47:16:20 N 3323 WEU FRN LRA 7:8
S/PAIMBOEUF,FR:1+1+1 OBS:SCO/MARECAGE pr RAILS:LUISANT:^+JAILLIT S'EN VA:/LDLNN°324
RefN°217 Jean SIDER: Le DOSSIER 1954 (2 vol.) Page No. 120 : ROUTE+RAILS
[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 24 octobre 1954 à 19:00 dans le sud de Paimboeuf, France, "Disque dans marais près voies de chemin de fer. Luit. S'élève, file au loin."
Et: "Un objet a été aperçu par les témoins indépendants multiples qui a eu un aspect et une performance acrobatique aérienne au-delà des possibilités des aéronefs terrestres connus. Un disque a été observé par trois témoins dans un marais pendant deux minutes."
La source est notée comme "Hatch, Larry, *U* computer database, Author, Redwood City, 2002".
J'ai cherché si quelque caractéristique triviale dans la région pourrait rendre compte de cette affaire. J'ai trouvé que le phare de Paimboeuf pourrait avoir été impliqué.
La situation géographique du phare est à l'extrémité du môle de Paimboeuf, aux coordonnées 47°17'26'' N et 02°01'28'' O.
Il est constitué d'une tourelle cylindrique en maçonnerie ayant 7 mètres de hauteur totale et 2 mètres 20 de diamètre moyen. Le feu du phare se trouve à 7 mètres 60 au-dessus du niveau du sol à cet endroit, et à 13 mètres trente au-dessus du niveau de la mer.
La maçonnerie est surmontée d'une coupole avec galerie et écran d'occultation. La maçonnerie est de couleur blanche, la coupole est de couleur verte.
Le phare est éteint en mai 1954, faute de crédits de fonctionnement. Il est rallumé le 6 septembre 1954, il produit 3 occultations toutes les 12 secondes et sa lumière verte et blanche peut être vue depuis une distance entre 10 et 15 kilomètres selon la transparence de l'air.
Paimboeuf. Le phare est visible au bout du môle. |
Devant la ligne noire, la rue Pierre Jubau (et non Pierre-Juhau) où une dame a corroboré le fait. Il devrait être possible de vérifier si depuis cette rue le phare qui est à 7 mètres du sol peut être vu. En principe, il devait y avoir habituellement un écran d'occultation pour que la lumière du phare ne dérange pas les habitants; il fait donc supposer que le 24 ou le 25 octobre 1954, cet écran ait été temporairement démonté. |
Paimboeuf et ses environs. Le récit indique que le premier témoin suivait la voie ferrée entre Paimboeuf et Saint-Viaud. Comme il rejoignait Saint-Père en Retz qui est au Sud, il tournait le dos au phare, en principe. Il a pu se retourner, quoi qu'il en soit. Le deuxième témoin, selon le récit, suivait la route de Paimboeuf à Saint-Viaud, et avait aperçu le mystérieux engin s'élevant au-dessus de "La Gallégeais." Il n'existe aucun lieu nommé "La Gallégeais" et je soupçonne qu'il s'agissait de "La Cannelais." |
Ceci étant dit, la "soucoupe" aurait aussi pu être un météore arrivant de derrière l'horizon.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Paimboeuf, Loire-Atlantique, soucoupe, atterrissage, flammes, vertes, halo, bruit, ronronnement, couleurs
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
---|---|---|---|
0.1 | Patrick Gross | 5 mai 2005 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 6 mars 2010 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Addition [uda1]. |
1.1 | Patrick Gross | 18 septembre 2014 | Addition [lro1]. |
1.2 | Patrick Gross | 26 décembre 2018 | Addition [lhh1], Résumé. |