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Référence pour ce cas: 22-oct-54-Ecaillon.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Un article dans le journal régional La Croix du Nord et du Pas-de-Calais, racontait en page 4 le 24 octobre 1954 l'histoire de la "soucoupe à Casimir", dans laquelle "Quatre martiens sont venus serrer la main à un Somainois et lui ont parlé... en chinois."
Le journal racontait que la région de l'Ostrevent était en émoi depuis Vendredi dernier, à 19h30, parce qu'une soucoupe volante avait atterri sur la route nationale de Douai, avec quatre occupants dedans. Le nom du "spectateur" étant cité, les journalistes sont allé le voir.
C'était un "Casimir Szymura, mineur à la fosse Sainte-Marie, demeurant à Ecaillon, rue des hallots, 125", qui leur a déclaré que le vendredi 22 octobre 1954, vers 19:15, il roulait à moto sur la route nationale de Douai à Valenciennes, sur le territoire de la commune d'Ecaillon, quand il a vu arriver devant lui "un engin fortement illuminé ayant la forme d'un sous marin."
Il a dit: "A l'approche de cet engin, ma moto s'est arrêtée subitement. J'ai pu voir à l'intérieur quatre occupants petits de taille et l'ameublement. L'un deux est sorti et s'est approché de moi: il m'a serré la main, le haut de sa tête m'arrivait à l'épaule. Inutile de vous dire que j'étais pris de frayeur surtout que je n'ai rien compris de ce qu'il a raconté, on aurait dit du chinois, et de plus j'étais ébloui par la clarté de l'engin. Ceci a duré quelques minutes. L'occupant regagna la soucoupe qui s'envola à une allure vertigineuse."
Sur le web, bien plus tard, l'ufologue local Jean-Pierre d'Hondt présisait que ce monsieur "Szimura" avait rapporté plus tard que la poignée de main du "martien" l'avait "comme électrisé et lui avait donné une vigueur et une vivacité d'esprit telle qu'il se sentait un autre homme." Il aurait notamment démontré qu'il était devenu imbattable au billard!
L'auteur Jean Sider, avait, lui, trouvé que le cas "reste intéressant" car le témoin ayant qcquis son talent au billard autorise à penser que la RR3 dissimulerait une RR4 autrement dit: une "abduction", si ce n'est qu'il n'existe aucune preuve formelle "pour étayer, je le souligne, ce qui ne reste qu'une simple supposition."
Plus tard encore, l'ufologue "sceptique" Dominique Caudron, qui enquête dans le Nord, sa régin, note que l'histoire de Casimir "Sczymura" était manifestement un canular: le secrétaire de mairie d'Ecaillon qui connaissait Sczymura, pensait à une blague.
Le farceur en avait rajouté, comme ce qui est paru dans le journal Nord Matin, édition de Douai du 7 novembre 1954 en page 4:
"Dernièrement, quelques-uns de ses amis qui étaient plutôt sceptiques, s'étaient rassemblés pour entendre son récit. Il s'est exécuté de bonne grâce. La poignée de main du martien, m'a électrisé, dit-il, et m'a donné une vigueur, une vivacité d'esprit qui font de moi maintenant un autre homme. Tenez, au billard, par exemple, de joueur honnête que j'étais, je suis devenu imbattable."
"Des défis furent aussitôt lancés, et pendant quelques heures, Casimir joua en grand champion. Son grand ami, dont nous tairons le nom, fut le seul à le tenir en échec."
Dominique Caudron constate qu'il n'était donc pas vraiment devenu imbattalble au billard. Caudron fait également remarquer qu'il a personnellement constaté que la circulation sur la route de Douai à Valencienne rend absurde qu'il n'y aurait eu qu'un seul témoin pour cette observation qui aurait duré plusieurs minutes.
Julien Gonzalez indique lui que lorsque l'ufologue Jean-Marie Bigorne a voulu retrouver le témoin dans les années 1970, celui-ci était décédé quelques années auparavant.
[Ref. cnd1:] JOURNAL "LA CROIX DU NORD":
La région de l'Ostrevent est en émoi depuis vendredi dernier, à 19 h. 30: une soucoupe volante a atterri sur la Route Nationale de Douai et il y avait quatre occupants dedans. Le nom du "spectateur" étant cité, nous sommes allés le voir.
Il s'agit de Casimir Scymure, mineur à la Fossé Sainte-Marie, demeurant à Ecaillon, rue des Hallois, 125.
Voici ce qu'il déclara:
Je circulais vendredi vers 19 h. 15, à moto, Route Nationale de Douai à Valeniennes, sur le territoire d'Ecaillon, quand je vis arriver devant moi un engin fortement illuminé ayant la forme d'un sous-marin. A l'approche de cet engin, ma moto s'est arrêtée subitement. J'ai pu voir à l'intérieur quatre occupants petits de taille et d'ameublement. L'un d'eux est sorti et s'est approché de moi; il m'a serré la main, le haut de sa tête m'arrivait à l'épaule. Inutile de vous dire que j'étais pris de frayeur surtout que je n'ai rien compris de ce qu'il a raconté, on aurait dit du chinois, et de plus j'étais ébloui par la clarté de l'engin. Ceci a duré quelques minutes. L'occupant regagna la soucoupe qui s'envola à une allure vertigineuse.
M. Scymure qui est en France depuis 1925, est naturalisé français et son frère est installé boulanger à Ecaillon.
Nous l'avons interviewé pour nos lecteurs, et chacun peut aller le trouver, il racontera son histoire de soucoupe.
[Ref. cdn2:] JOURNAL "LA CROIX DU NORD":
Nous avons eu l'occasion de rencontrer M. Casimir Szymura d'Aniche qui, comme nous l'avons dit a été l'heureux voyant d'une soucoupe volante occupée selon lui, par quatre martiens!
Dernièrement, quelque-uns de ses amis, qui étaient plutôt sceptique, s'étaient rassemblés pour entendre son récit. Il s'exécuta de bonne grâce. La finale de son odyssée fut même suave.
"La poignée de main du Martien m'a électrisé, dit-il, et m'a redonné une vigueur, une vivacité d'esprit qui font de moi maintenant un autre homme".
- Tenez au billard par exemple de joueur honnête que j'étais, je suis devenu imbattable.
Des défis furent aussitôt lancés et pendant quleques heures Casimir joua en grand champion. Un grand as, dont nous tairons le nom, fu le seul à le tenir en échec.
"Ce n'est pas étonnant, nous fut-il rapporté, il est également magnétisé".
[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":
[Légende photo:] M. Casimir Szymura (à gauche) donnant une démonstration.
(Ph. Nord-Matin).
Nous avons eu l'occasion de rencontrer M. Casimir Szymura qui, comme chacun le sait dans notre région, a été l'heureux voyant d'une soucoupe volante, occupée par quatre martiens dont l'un, dit-il, n'était pas plus grand que le maire de la Commune Libre du Petit-Paris.
Dernièrement, quelques-uns de ses amis, qui étaient plutôt sceptiques, s'étaient rassemblés pour entendre son récit. Il s'exécuta de bonne grâce. La poignée de main du Martien m'a électrisé, dit-il, et m'a donné une vigueur, une vivacité d'esprit qui font de moi maintenant un autre homme. Tenez, au billard par exemple, de joueur honnête que j'étais, je suis devenue imbattable.
Des défis furent aussitôt lancés et pendant quelques heures, Casimir joua en grand champion. Son grand ami, dont nous tairons le nom, fut le seul à le tenir en échec. Ce n'est pas étonnant, nous fut-il rapporté, il est également magnétisé.
[Ref. gni1:] GNEOVNI:
DE PLUS EN PLUS ETRANGE: UNE COINCIDENCE PLUS QUE TROUBLANTE
Toujours le vendredi 22 Octobre 1954 vers 19h15 à quelques kilomètres du cas précédant un autre mineur Casimir SZYAURA roulait à motocyclette sur la R.N 43 quand il vit devant lui un engin fortement illuminé ayant la forme d'un sous-marin. Sa moto s'arrêta subitement. Il put voir à l'intérieur de l'objet quatre occupants de petite taille et l'ameublement. L'un d'eux sortit, s'approcha de lui et lui serra la main. Sa tête mise à l'épaule du témoin il parlait dans une langue ressemblant à du chinois. Ceci dura quelquea minutes; letémoin était effrayé et ébloui par l'engin. Le petit être réintégra la soucoupe qui s'envola à une allure vertigineuea. Le témoin rapporta plus tard que la poignée de main du martien l'avait électisé, et lui avait donné une vigueur et une vivacité d'esprit telle qu'il se sentait un autre homme. Il prouva notamment qu'il était devenu imbattable au billard.
(D'après "LA CROIX DU NORD" - 24 /11/54 et 6/12/54)
Le bulletin indique en outre que c'est l'ufologue Dominique Caudron qui a trouvé l'article de presse.
[Ref. dcn3:] DOMINIQUE CAUDRON:
Le 22 Octobre 1954, dans le bois de Lewarde, un mineur d'origine polonaise, Casimir Stawski, rencontrait un humanoièfe velu aux yeux globuleux, tenant deux tubes brillants comme du nickel dans ses mains griffues. C'était vers 15 h 30. Or, quatre heures plus tard, un motocycliste qui roulait sur la route de Douai, à quelques kilomètres de là, aurait été témoin de l'atterrissage d'un engin d'où seraient sortis des humanoïdes nettement moins rébarbatifs qui lui auraient parlé dans une langue ressemblant à du chinois. * * Non seulement ce témoin est lui aussi un mineur d'origine polonaise, mais il se prénomme lui aussi Casimir.
* Vallée cite ce cas à la date du 14 Octobre
* * La Croix du Nord, 24 Octobre 1954, page 4
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux auteurs indiquent dans leur livre que le 22 octobre 1954, vers 19:15 à Ecaillon, Casimir Szimura circule en motocyclette sur la Route Nationale 43. Il voit devant lui un engin illuminé et sa moto s'arrête subitement. Il peut voir à l'intérieur de l'appareil ressemblant à un sous-marin 4 occupants de petites et de l'"ameublement". L'un des occupants sort de l'engin et s'approche du témoin. Sa tête atteint le niveau de l'épaule de Szimura. Ils échangent une poignée de main. Il lui parle dans une langue ressemblant à du chinois durant quelques minutes. Le témoin est effrayé et ébloui par l'engin. L'être retourne alors dans l'appareil qui s'envole à allure vertigineuse. La poignée de main lui aurait donné une vigueur et une vivacité d'esprit telle qu'il se sentait un autre homme.
Ils ajoutent que le témoin était décédé au moment où ils ont voulu enquêter sur l'affaire, et que les sources sont le journal "La Voix du Nord" du 24 novembre 1954 et du 6 décembre 1954, ainsi que le bulletin du GNEOVNI N.2.
[Ref. mft1:] MICHEL FIGUET:
Cet ufologue a noté:
CAS Nr | CLASSIFICATION | DATE | HEURE | LIEU | CODE POSTAL | CREDIBILITE SOURCE |
---|---|---|---|---|---|---|
250 | CE3 | 22 10 1954 | 22.30 | Commune d'Ecaillon | 59176 E5 | TD, T Casimir Szimun |
[Ref. mft2:] MICHEL FIGUET - "FRANCAT":
Michel Figuet a noté dans sa liste de 1986 des cas douteux:
22.10.54
Commune d'Ecaillon
Recherche Ufologique du GNEOVNI (59)
Figuet ne donne pas de détails sur la raison qui fait classer le cas maintenant comme "très doteux."
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
L'auteur indique que le 22 octobre 1954 à 19h15, près d'Ecaillon, dans le Nord, Mr. Casimir Szimura circulait à motocyclette sur la N 43, quand il a brusquement aperçu juste devant lui, ce qui ressemblait à un engin baigné de lumière, et au même moment son moteur a cessé de fonctionner.
Il a alors pu distinguer à l'intérieur du phénoménal appareil, quatre occupants de taille plutôt réduite, ainsi que plusieurs différents objets qu'il a supposé être des meubles. L'un des petits personnages est sorti de la machine et s'est approché du témoin, lequel a remarqué que la tête de l'individu ne dépassait pas son épaule.
L'individu lui a adressé la parole dans une langue inconnue qui sonnait un peu comme le chinois, et a même été jusqu'à lui serrer la main. Le témoin s'est trouvé quelque peu effrayé et ébloui par la puissante lumière émise par l'étrange vaisseau, et peut-être à cause de cela, n'a pas réagi à cette amicale effusion. Finalement, le petit être a réintégéR son appareil aérien en forme de sous-marin, d'après le témoin, lequel a décollé et s'est éloigné à une vitesse fantastique.
Jean Sider indique que la source locale est La Croix du Nord et du Pas-de-Calais, Lille, 24 octobre 1954, p. 4.
Il ajoute que selon Figuet, page 196, le témoin a dit plus tard que la poignée de main de l'individu l'avait électrisé et lui avait communiqué une vigueur ainsi qu'une vivacité d'esprit telles qu'il se sentait devenu un autre homme. Il est amusant qu'il a même prétendu être désormais imbattable au billard.
Il commente que ce cas "reste intéressant" dans la mesure où il implique un possible changement de comportement du témoin et une relative amélioration de son état physique et mental. Sider écrit: "Ce constat pourrait donner l'idée que cette RR3 dissimule en fait une RR4, autrement dit: une "abduction", ou expérience de type 'enlèvement'. Je pourrais en dire autant pour d'autres incidents du même genre. Malheureusement, il n'existe aucune preuve formelle pour étayer, je le souligne, ce qui ne reste qu'une simple supposition."
Plus loin dans son livre, il ajoute:>/p>
Ce cas suggère aussi qu'un autre type d'expérience a prévalu, qui aurait été occulté à la mémoire du témoin. Simple spéculation, bien entendu, mais quarante ans après cette vague, compte tenu de ce que nous avons appris entre-temps, comment ne pas envisager un possible "enlèvement" (ou plutôt: influence psychique, pouvant avoir débouché sur des améliorations physiques)?
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
4246: 1954/10/22 19:20 6 3:13:00 E 50:19:00 N 3333 WEU FRN NRD A:6
N42 nr ECAILLON,FR:MOTO EMES:CGR/FLD:4+PERSONNAGES DEDANS:1 parle chinois:/r30p195
RefN°217 Jean SIDER: Le DOSSIER 1954 (2 vol.) Page No. 216 : PAYS DE FERMES
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
L'ufologue belge indique qu'en 1954, le 22 octobre en France à Ecaillon, "Vers 19 h 15 Casimir Szimura circule en motocyclette sur la N 43. Il voit devant lui un engin illuminé. Sa moto s'arrête subitement. Il peut voir à l'intérieur de l'appareil ressemblant à un sous-marin, 4 petits occupants et de l'"ameublement". L'un d'eux sort et s'approche du témoin: sa tête atteint le niveau de l'épaule de Szimura. Ils échangent une poignée de main. Il lui parle dans une langue ressemblant à du chinois durant quelques minutes. Le témoin est effrayé et ébloui par l'engin. Puis l'être retourne à l'appareil qui s'envole à allure vertigineuse. La poignée de main lui aurait donné une vigueur et une vivacité d'esprit telle qu'il se sentait un autre homme."
Les sources sont notées "M. FIGUET/ J.L. RUCHON: 'Ovni, Premier dossier complet...' éd. Alain Lefeuvre 1979, p. 196".
[Ref. jdt1:] JEAN-PIERRE D'HONDT, GERU:
CATALOGUE REGIONAL
OBSERVATIONS PARTICULIEREMENT INTERESSANTES
Par Jean-Pierre D'HONDT
http://broutind3.free.fr/geru/documents/jp_dhont/ecaillon_22octobre1954.html
22 octobre 1954 Ecaillon
Le 22 octobre 1954 vers 19 h 15, le témoin Mr Casimir Szimura circulait à moto sur la nationale 43 au niveau de la commune d'Ecaillon 59, quand il vit devant lui un engin fortement illuminé ayant la forme d'un sous-marin. Sa moto s'arrêta subitement et il put voir à l'intérieur de l'objet quatre occupants de petite taille ainsi que "l'aménagement" L'un des occupants sortit de l'engin, s'approcha du témoin et lui serra la main. Ce personnage dont la tête atteignait à peine l'épaule de Casimir Szimura, lui adressa la parole dans une langue qui pour le témoin ressemblait à du chinois ! Ceci dura semble-t-il plusieurs minutes. Le témoin était effrayé et ébloui par la luminosité de l'engin. Le petit être réintégra son véhicule qui s'envola à une vitesse vertigineuse.
Mr Szimura rapporta plus tard que la poignée de main du "martien" l'avait comme électrisé et lui avait donné une vigueur et une vivacité d'esprit telle qu'il se sentait un autre homme.
Il démontra notamment qu'il était devenu imbattable au billard!
Références : Journal "La croix du nord" du 24-11-54 et du 6-12-54. Bulletin du GNEOVNI N°2.
[Ref. ars1:] ALBERT ROSALES:
192.
Lieu. Ecaillon, France
Date: 22 octobre 1954
Heure: 1915
Casimir Szimura roulait sur sa moto sur la route N-43 quand il voit devant lui une machine lumineuse. Sa moto s'arrête abruptement. L'objet ressemble à un sous-marin, et il voit quatre petits occupants à l'intérieur. L'un d'eux quitte l'objet et approche le témoin; sa tête atteint le niveau des épaules de Szimura. Ils échangent une poignée de main. L'humanoïde parle alors dans une langue inconnue ressemblant à du chinois en restant là quelques minutes. L'être revient alors à l'objet, qui décolle et vole loin à une vitesse vertigineuse. Casimir a noté que le petit être était très fort, selon la poignée de main.
HC addendum
Source: Figuet, J L Ruchon
Type: B
[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:
Rencontres avec des Extraterrestres ce Jour-là
22 octobre
1954 - A 19:20 le moteur d'une mobylette est mort à Ecaillon, Nord, en France et alors un OVNI en forme de cigare a été vu dans un champ par le conducteur. Quatre êtres ou plus ont été vus à l'intérieur de l'engin. L'un a parlé une langue inintelligible qui a ressemblé à du "chinois" pour l'auditeur. (Source: Larry Hatch, U computer database, cas 4039, citant Jean Sider, Dossier 1954 et l'Imposture Rationaliste, p. 216).
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique que dans le Nord à Ecaillon le 22 octobre 1954 à 19:15 heures "Le témoin circule en motocyclette sur la N43, sur la commune d'Ecaillon. Il voit devant lui un engin illuminé ayant la forme d'un sous-marin. Sa moto s'arrête subitement, il peut voir à l'intérieur de l'appareil quatre occupants de petite taille et "l'ameublement". L'un d'eux sort et s'approche de lui, sa tête atteint le niveau de l'épaule du témoin. Il lui parle dans une langue ressemblant à du chinois, durant quelques minutes. Le témoin est effrayé et ébloui par l'engin. Puis l'être réintègre son engin qui s'envole à une allure vertigineuse. Le témoin rapporta plus tard que la poignée de main que l'être lui avait donnée l'avait électrisé et lui avait donné une vigueur et une vivacité d'esprit telle qu'il se sentait un autre homme. Il prouva notamment qu'il était devenu imbattable au billard."
Luc Chastan indique que la source est "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979."
[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 22 octobre 1954 à 19:20 à Ecaillon, France, "Effet électromagnétique: moteur de moto s'arrête. Langue inintelligible. OVNI en forme de cigare dans champ. quatre êtres ou plus dedans. un parle 'chinois.'"
Et: "On a observé un objet. Des occupants de l'engin ont été vus. Des effets électromagnétiques ont été notés. Un objet a été observé par un témoin sur une route. Quatre nains, chacun portant un couvre-chef brun, ont été vus."
Et: "Casimir Szimura montait sa moto sur la route N-43 quand il voit devant lui une machine lumineuse. Sa moto s'arrête soudainement. L'objet ressemble à un sous-marin, et il voit quatre petits occupants à l'intérieur. Un d'eux sort de l'objet et approche le témoin; sa tête atteint le niveau des épaules de Szimura. Ils échangent une poignée de main. L'humanoïde parle alors dans une langue inconnue ressemblant à du chinois pendant quelques minutes. L'être revient alors à l'objet, qui décolle et vole loin à une vitesse vertigineuse. Casimir a noté que le petit être était très fort, étant donnée la poignée de main."
Les sources sont indiquées comme Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002; Rosales, Albert, Humanoid Sighting Reports Database.
[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
*22 oct., 1954 - A 19:20 moteur de moto s'arrête à Ecaillon, Nord, France et ensuite un OVNI en forme de cigare a été vu dans un champ par le motocycliste. Quatre êtres ou plus ont été vus dans l'engin. L'un a parlé un langage inintelligible qui sonnait comme du "Chinois" à l'auditeur. (Source: Larry Hatch, U computer database, cas 4039, citant Jean Sider, Dossier 1954 et l'Imposture Rationaliste, p. 216).
[Ref. tai1:] "THINK ABOUT IT" WEBSITE:
Lieu: Ecaillon, France
Date: 22 octobre 1954
Heure: 1915
roulait sur sa moto sur la route N-43 quand il voit en face de lui une machine illumimée. Sa moto s'arrête brusquement. L'objet ressemble à un sous-marin, et il voit quatre petits occupants à l'intérieur. L'un d'eux quitte l'objet et se rapproche du témoin; sa tête atteint le niveau des épaules de Szimura. Ils échangent une poignée de main. L'humanoïde parle alors dans une langue inconnue ressemblant à du chinois restant là quelques minutes. L'être retourne ensuite à l'objet, qui décolle et s'envole à une vitesse vertigineuse. Casimir a remarqué que le petit être était très fort, d'après la poignée de main.
Source: Figuet, J L Ruchon
[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:
L'auteur indique qu'il y a eu une rencontre rapprochée du troisième type près d'Ecaillon, Nord, le 22 octobre 1954 vers 19h15:
Casimir Szimura, mineur, circulait à motocyclette sur la N43, sur la commune d'EcailIon, lorsqu'il a vu arriver devant lui un engin fortement illuminé ayant la forme d'un sous-marin. Sa moto s'est arrêtée subitement, il a pu voir à l'intérieur de l'appareil quatre occupants de petite taille et "l'ameublement". L'un des êtres est sorti, s'est approché de lui et lui a serré la main. Sa tête atteignait le niveau de l'épaule du témojn. Il lui a parlé dans une langue inconnue ressemblant à du chinois durant quelques minutes. Le témoin a été effrayé et ébloui par l'engin, puis l'être a réintégré son engin qui s'est envolé à une allure vertigineuse.
Julien Gonzalez donne comme informations complémentaires:
Le témoin a rapporté plus tard que la poignée de main que l'être lui avait donnée l'avait électrisé et lui avait donné une vigueur et une vivacité d'esprit telle qu'il se sentait un autre homme. Il prouva notamment qu'il était devenu imbattable au billard (La Croix du Nord du 6 novembre 1954, article intitulé "Les Martiens ont fait de Casimir (d'Aniche) un champion du billard!").
Il n'a pas été possible de se livrer à une nouvelle enquête sur ce cas, parce que lorsque Jean-Marie Bigorne a voulu retrouver le témoin dans les années 1970, celui-ci était décédé quelques années auparavant.
Les sources sont indiquées comme La Croix du Nord du 24 octobre 1954 et du 6 novembre 1954; Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, OVNI.. le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France, page 195; Jean Sider, Le dossier ]954 et l'imposture rationaliste, page 216.
[Ref. dcn2:] DOMINIQUE CAUDRON:
Dominique Caudron, ufologue "sceptique" dans le Nord, indique que plusieurs catalogues, dont "un siècle d'atterrissages" de Jacques Vallée font état de la rencontre d'un mineur polonais, Casimir S... (l'orthographe de son nom varie suivant les sources), avec un petit être effrayant, couvert de fourrure, qui est interprété comme un "ufonaute" un occupant d'OVNI.
Il entend montrer qu'aucun mineur polonais prénommé Casimir n'a jamais vu d'ufonaute, qu'il y a en fait il y a deux Casimir S., l'un ayant vu un vrai faux ufonaute, un être qui existait réellement mais n'était pas un ufonaute, et l'autre un faux vrai ufonaute, un être qui aurait été un ufonaute s'il avait existé.
Il indique que Gérard Barthel et Jacques Brucker, dans "La grande peur martienne", Nouvelles éditions rationalistes, Paris 1979, page 78, avaient écrit: "le journal 'La Croix du Nord' du 24 octobre 1954 rendait compte de la mésaventure survenue à un mineur polonais, Monsieur Casimir S... Lui aussi a rencontré un de nos frères poilus venant d'outre-espace. Mieux même ! Ce dernier lui a parlé dans une langue ressemblant à du chinois. Mais à partir du jour où Casimir eut conversé avec cet 'ouranien',... il est devenu champion de billard."
Il signale le problème suivant avec la version de Barthel et Brucker: dans son édition du 24 octobre 1954, La Croix du Nord ne parlait absolument pas d'un homme d'outre espace poilu; l'article de La Croix du Nord, édition de Lille, 24 octobre 1954, page 4, disait en fait:
La soucoupe à Casimir
Quatre martiens sont venus serrer la main à un Somainois et lui ont parlé... en chinois.
La région de l'Ostrevent est en émoi depuis Vendredi dernier, à 19h 30: Une soucoupe volante a atterri sur la route nationale de Douai et il y avait quatre occupants dedans. Le nom du « spectateur » étant cité, nous sommes allé le voir
Il s'agit de Casimir Szymura, mineur à la fosse Sainte-Marie, demeurant à Ecaillon, rue des hallots, 125.
Voici ce qu'il déclare:
Je circulais Vendredi, vers 19h 15, à moto, sur la route nationale de Douai à Valenciennes, sur le territoire d'Ecaillon, quand je vis arriver devant moi un engin fortement illuminé ayant la forme d'un sous marin.
A l'approche de cet engin, ma moto s'est arrêtée subitement. J'ai pu voir à l'intérieur quatre occupants petits de taille et l'ameublement. L'un deux est sorti et s'est approché de moi: il m'a serré la main, le haut de sa tête m'arrivait à l'épaule. Inutile de vous dire que j'étais pris de frayeur surtout que je n'ai rien compris de ce qu'il a raconté « on aurait dit du chinois » et de plus j'étais ébloui par la clarté de l'engin. Ceci a duré quelques minutes. L'occupant regagna la soucoupe qui s'envola à une allure vertigineuse.
Dominique Caudron montre qu'il n'est absolument pas question d'être poilu ici; mais trois jours plus tard, indique-t-il, un autre article du même journal mentionnait un autre Casimir, lui aussi mineur polonais, ayant vu un être poilu, mais cette fois sans soucoupe et sans parler chinois:
Casimir (N° 2) a vu des Martiens sans soucoupe à Lewarde
Ils ont les yeux globuleux, une crinière fauve et pas de doigts.
Toutes les mamans de Lewarde ont dit hier à leurs enfants:
- Vous n'irez plus au bois!
Ce n'est pas le grand méchant loup qu'elles craignent, mais le bois, aujourd'hui, connaît de bien curieuses fréquentations.
Qu'on en juge
Un bon mineur, Casimir Stawski, 33 ans, de la Cité du Niveau, y était allé lundi après midi pour faire provision de chataignes.
Pourquoi prit il peur et la fuite, à la vitesse d'un champion de course à pied?
Nous le saurons bientôt en écoutant son récit, mais précisons tout de suite qu'il bondit chez le secrétaire de mairie, lequel alerta les gendarmes, lesquels gendarmes passèrent au bois de Lewarde, une nuit qui leur aurait été beaucoup plus salutaire, la tête sur un mol oreiller.
Mais écoutons M. Stawski:
- "J'étais dans le bois, j'ai vu deux tubes brillants, j'ai d'abord pensé qu'il s'agissait des canons du fusil du garde chasse
Mais je me suis aperçu bientôt que ces tubes étaient dans des mains, et dans les mains de quel individu?
C'était un être d'un peu plus d'un mètre, sa corpulence était forte. Sa tête, aux yeux bridés et globuleux sortant des orbites était surmontée d'une sorte de crinière de couleur fauve qui descendait sur ses épaules. Le corps jusqu'aux pieds était entièrement recouvert de poils. Il portait un bourrelet au dessus des sourcils. Les mains étaient luisantes et fermées, dépourvues de doigts.»
Dominique Caudron précise que l'article ci-dessus est de La Croix du Nord, 27 octobre 1954, page 5. Il commente:
Ah bon! Il y avait donc deux Casimir, tous deux mineurs polonais, qui, à quelques kilomètres de distance, ont vu un être mystérieux, immédiatement traité de "Martien" par les journalistes.
Il porte sur une carte les domiciles et les lieux d'observation de ces Casimir, soit:
1) Domicile de Casimir Stawski.
2) Lieu de l'observation de Casimir Stawski
3) Domicile de Casimir Sczymura.
4) Lieu de la prétendue observation de Casimir Sczymura
Il indique que si l'observation de Casimir Szymura n'est relatée que par La Croix du Nord, celle de Casimir Stawski est également relatée par La Voix du Nord, édition de Douai, Nord Matin, édition de Douai, et Nord Eclair, ces journaux donnant d'autres renseignements:
Sans sa soucoupe....
Un «Martien» se promenait dans le bois de Lewarde
...
L'autre après midi, à 15h 30, il se trouvait dans le bois de Lewarde, situé à 300 m de la route de Roucourt à Erchin.
A 120 mètres de la lisière, il ramassait paisiblement des chataignes, lorsqu'il aperçut, dépassant d'un fourré, deux tubes brillants comme du nickel. M. Stawski pensa que le garde s'était mis en embuscade, et se cacha derrière un arbre. Puis il réfléchit qu'il ne faisait rien de mal, et quitta sa cachette pour avancer. Il vit alors une sorte de crinière et crut avoir affaire à une bête ou un vieux vagabond.
Il donne la source comme La Voix du Nord, édition Douai, 27 octobre 1954, page 5, et fait remarquer que la première impression du témoin est et que c'était un vagabond, ce qui est la bonne explication, comme il va le montrer.
Il donne ensuite copie de l'article de Nord Matin, édition de Douai, 27 octobre 1954, page 4:
A LEWARDE (PRES DE DOUAI) Un être fantastique, velu, aux yeux étranges...
La gendarmerie assurant le service de la commune de Lewarde (près de Douai), a recueilli la déposition d'un ouvrier mineur, M. Casimir Stawski, 33 ans, demeurant cité du Niveau, allée 31, à Sin-le-Noble. Il a déclaré:
"Vendredi dernier vers 15h 30, je me trouvai dans le bois de Lewarde pour y chercher des chataignes qui y abondent. J'étais baissé en train d'en ramasser lorsque soudain j'entendis un bruit de branches brisées à quelques mètres de moi. Je me suis redressé et à ma stupéfaction j'ai vu à 10 mètres, un genre d'être humain de petite taille - 1 mètre à 1 m. 10 environ - mais de très forte corpulence. Cet être m'a aperçu et est venu vers moi, ce qui m'a permis de le contempler admirablement bien. Il était complètement recouvert de poils comme s'il possédait une fourrure brune. Ses yeux étaient ovales et le blanc sortait considérablement des orbites, le nez paraissait écrasé à la base comme celui d'un boxeur. Il avait une sorte de calotte sur la tête avec un bourrelet autour du front duquel s'échappaient de très longs poils, ce qui lui donnait l'aspect de posséder une crinière. Il ne paraissait pas avoir de doigts mais des mains pleines dans lesquelles il tenait deux tiges de fer brillantes de 30 centimètres environ. Il n'avait pas de chaussures, mais les pieds recouverts de poils. Il ne m'a pas parlé et épouvanté, je me suis sauvé à toutes jambes en direction de Bugnicourt."
Un fermier a effectivement vu M. Stawski qui courait avec l'air effrayé.
Il explique alors son enquête, le 2 mars 1979, dans diverses administrations et chez diverses personnes:
Il a découvert qu'à la mairie d'Aniche, ni Casimir Stawski, ni Casimir Sczymura ne sont inscrit sur les listes électorales de l'époque, mais qu'on lui a confirmé que Casimir est bien un prénom courant chez les polonais.
Au commissariat d'Aniche, il n'y a pas de dossier sur Casimir Stawski, ou Casimir Sczymura, mais on lui a confirmé que pour ramasser des chataignes, c'est bien dans le bois de Lewarde qu'il faut aller.
A la mairie d'Ecaillon, le secrétaire de mairie, en poste depuis 1951, se rappelle de l'affaire Sczymura, et lui confirme dans la soirée du 2 mars 1979 que le témoin est mort.
Casimir Sczymura est né le 16/02/1912 en Allemagne, et décédé en 1972 à Douai. L'adresse de M. Sczymura donnée par le journal est exacte. D'après le secrétaire, Casimir Sczymura passait souvent par la route nationale de Douai à Aniche. Le secrétaire le connaissait, le décrit comme un brave homme, vieux célibataire, qui allait souvent jouer aux cartes dans les cafés d'Aniche, et aurait eu de l'imagination. Il se rappelle avoir pensé à une blague à l'époque.
Pour l'observation de Casimir Stawski, il a pu interroger Mme Stawski, qui lui a donné de nombreux renseignements inédits: elle gardait un souvenir ému de feu son mari dont la photo montrait un homme à l'air solide et travailleur, avec une moustache bien droite, et pas du tout l'air d'un plaisantin ni d'un timoré.
Mme Stawski a indiqué à Dominique Caudron que Casimir Stawski était né en 1921 en Pologne, et habitait 31 cité du niveau, à Sin le Noble. Excellent père et forte nature, il était colombophile dans une association de Dechy et bien connu à Sin le Noble. Mineur, il partait au travail à 4 heures du matin et revenait chez lui vers 13 heures 30. Au mois d'octobre 1954, il partait presque tous les jours ramasser des chataignes.
Mme Stawski a confirmé le récit du journal. M. Stawski voyant l'être approcher s'est trouvé comme "électrisé". Il s'est enfui sans même se rendre compte qu'il avait perdu une chaussure en route bien que ce soit une chaussure à lacets. En arrivant à la maison, c'est sa femme qui le lui a ftit remarquer; il était hagard et parlait à mots hachés. A son arrivée chez lui, il avait la gorge tellement serrée qu'il pouvait à peine avaler le café que lui servait sa femme. M. Stawski a vu un médecin qui l'a trouvé commotionné.
Aussitôt son observation connue, de nombreux amis vinrent lui faire raconter son observation, ce qui le mettait très mal à l'aise car il ne voulait plus y penser. Il n'a plus mis les pieds au bois de Lewarde et était tellement apeuré pendant un certain temps qu'un soir il a mis 1/2 heure avant d'ouvrir à sa propre femme. Il a été atteint de troubles du sommeil pendant près d'un mois à un mois et demi, et sa montre ne marchait plus. Le bijoutier la déclarant irréparable, il ne la portait plus bien qu'elle soit neuve. Le bijoutier n'aurait pu ouvrir le boitier de la montre qui était comme soudé. Casimir Stawski est décédé le 19 septembre 1974.
M. Stawski aurait entendu un grand bruit d'hélice et vu un objet se poser et en descendre un petit être vétu d'un vêtement brillant qui s'approcha de lui.
Il donne ensuite l'explication de l'observation de Casimir Stawski, notant que les ufologues ont l'habitude de se recopier les uns les autres sans remonter aux sources les plus proches de l'affaire:
Dans "un siècle d'atterrissage", de 1969, Jacques Vallée se cite lui-même, avec son "Anatomy of a Phenomenon" de 1965, où il ne donne pas sa source.
En 1963, Michel Carrouges, donne comme source "Paris Presse", qui ne fait que recopier un journal régional.
Il note que si ces ufologues avaient consulté l'édition hebdomadaire du journal local, Douai Scarpe, 31 octobre 1954, page 2, ils auraient trouvé ceci:
Le martien n'était qu'un clochard.
On a fait grand bruit autour de l'apparition d'un Martien dans le bois de Lewarde.
Ce phénomène a trouvé son explication... terre à terre.
Le Martien n'était qu'un clochard, bien connu dans la région, jusqu'à Waziers.
L'être fantasmagorique qui fit si peur à M. Casimir, le ramasseur de marrons, était poilu parce qu'il avait perdu son rasoir au bagne.
Encore une soucoupe... cassée.
Il note que cette explication est confirmée 24 ans plus tard par une lettre adressée au GNEOVNI le 15 juillet 1978 par un lecteur du bulletin qui fréquentait la région de Lewarde à l'époque:
"Un homme simple, n'ayant pas été favorisé par la vie et portant le nom ou surnom de CAPOTE, demeurant dans une cabane à Lewarde, déclarait un jour, dans un café à Lewarde, parlant de cet incident: "Je ne comprends pas qu'il ait eu peur de moi" Il faut dire que notre simple Capote était parfois vétu d'objets les plus invraisemblables. Cette histoire ne fait plus rire personne et les anciens de Lewarde pourront vous confirmer cette anecdote."
Il indique que cette explication est également précisée par M. Henneuse, chez qui il a enquêté dans la soirée du 2 mars 1979, qui est un ancien garde et Agent d'enquète à Lewarde depuis 1955, habitant Lewarde à l'époque et confirmant qu'il connait l'histoire du clochard pris pour un martien. Le clochard s'appelait Henri Foveau, et habitait chez un autre chiffonnier nommé Hary, surnommé "capote", qui habitait lui-même une cabane. M. Foveau a été surnommé par la suite "le martien". M. Henneuse ne se rappelait pas du témoin Stawski, mais c'est peut être normal s'il n'était à Lewarde que depuis 1955, alors que "le martien" y vivait toujours, mais que Casimir Stawski n'y venait plus depuis son aventure.
Il note qu'à l'inverse de M. Henneuse, Mme Stawski, qui habitait Sin le Noble, et pas Lewarde, ne semble jamais avoir entendu parler de l'explication par un clochard.
Dominique Caudron commente que cette méprise est finalement très intéressante par l'éclairage qu'elle donne sur les symptomes associés aux observations d'OVNI. Voila qu'à la vue d'un simple clochard, habillé de façon hétéroclite, Le témoin panique, s'enfuit sans même se rendre compte qu'il a perdu une chaussure, il a la gorge serrée, il est commotionné, subit des troubles du sommeil pendant plus d'un mois, il a sa montre qui ne marche plus. Autant de symptomes qu'on retrouve dans les observations d'ufonautes supposées réelles.
Il indique que le témoin reconstruit plus tard son observation,...
avec un atterris[s]age d'engin, et un petit être en vêtement brillant, alors que nous connaissons dans le détail la description de l'être qu'il a vu, à la fois par les journaux de l'époque, et par le fait que le pseudo martien était connu. Pourtant, aucun ufologue n'est venu lui bourrer le crane avec des histoires de soucoupe. Le simple fait d'en reparler avec des amis, qui connaissaient ce qu'avait dit la presse des nombreux atterrissages de l'époque, avait peut-être suffi.
Il ajoute que pour les différentes versions de l'affaire Stawski selon les ufologues, on peut consulter le site de Patrick Gross.
Il ajoute que peu d'ufologues mentionnent le clochard, alors que cette explication était fournie par un journal dès le 31 octobre 1954.
Il note que par contre, on mentionne l'explication par un hibou, hypothèse qui pourrait rendre compte de l'aspect du haut de la tête, mais pas du corps velu, et des mains tenant deux tubes brillants. De plus, il est bizarre que le témoin n'ait pas reconnu un hibou à moins de 10 mètres de distance et en plein jour, d'autant que les hiboux sont plutôt nocturnes.
[Note: il s'agit d'une possibilité que j'avais évoquée dans cette page initialement: "Non encore recherchée. Pourrait être le clochard signalé par D. Caudron, ou une chouette ou un hibou. La description correspond de manière absolument confondante avec un de ces oiseaux. Il n'y a pas d'OVNI."]
Pour l'observation de Casimir Sczymura, il indique que ce n'était qu'un canular; que le secrétaire de mairie d'Ecaillon, qui connaissait le témoin, pensait à une blague.
Il indique que de fait, ce joyeux célibataire en rajouta dans son histoire:
Dernièrement, quelques-uns de ses amis qui étaient plutôt sceptiques, s'étaient rassemblés pour entendre son récit. Il s'est exécuté de bonne grace. La poignée de main du martien, m'a électrisé, dit-il, et m'a donné une vigueur, une vivacité d'esprit qui font de moi maintenant un autre homme. Tenez, au billard, par exemple, de joueur honnête que j'étais, je suis devenu imbattable.
Des défis furent aussitôt lancés, et pendant quelques heures, Casimir joua en grand champion. Son grand ami, dont nous tairons le nom, fut le seul à le tenir en échec.
Il indique la source de ce qui précède: Nord Matin, édition Douai, 7 novembre 1954, page 4.
Il commente que Casimir Sczymura s'était donc amélioré au billard, mais pas au point d'être invincible ce qui pouvait être l'effet de la confiance en lui que lui donnait son aura de témoin privilégié.
Il note que le récit de son observation ne tient pas debout: d'abord sa description d'un objet en forme de sous-marin, dans lequel, bien qu'ébloui par la clarté de l'engin, le témoin voit quatre occupants et l'ameublement, est invraisemblable. Ensuite l'observation aurait eu lieu plusieurs minutes sur la route de Douai à Valenciennes, sans être interrompue par le passage d'un véhicule, ni que personne d'autre ne signale cet engin si lumineux. Dominique Caudron dit être allé sur les lieux à la même heure compter les véhicules qui passaient, et il y en avait plusieurs dizaines à la minute; il est donc invraisemblable que la route ait été déserte pendant plusieurs minutes.
Constatant ainsi que la prétendue observation de Casimir Sczymura est aussi incohérente qu'impossible, à l'inverse de celle de Casimir Stawski, il conclut que cette histoire est manifestement inventée.
Il observe que que non content de croire à cette histoire, Jean Sider, dans "Le dossier 1954 et l'imposture rationaliste", Ramuel, 1997, page 216, l'imagine encore plus riche:
"Ce cas reste intéressant dans la mesure où il implique un possible changement de comportement du témoin, et une relative amélioration de son état physique et mental. Ce constat pourrait donner l'idée que cette RR3 dissimule en fait une RR4, autrement dit: une "abduction", ou expérience de type "enlèvement"."
Dominique Caudron commente:
Ben voyons! Ce joyeux célibataire blagueur n'aurait pas tout dit. Il aurait caché qu'il avait été enlevé dans la soucoupe. Sacré Jean Sider...
Probable canular.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Ecaillon, Nord, Casimir Szimura, panne, moto, route, engin, machine, sous-marin, occupants, quatre, petits, langage, chinois, contact, rapide, atterrissage, lumineux, intérieur, durée, effets
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 2 septembre 2005 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 14 janvier 2010 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [goe1], [djn1], [cnd1], [uda1]. |
1.1 | Patrick Gross | 17 septembre 2014 | Addition [cnd1], [nip1], [tai1]. |
1.2 | Patrick Gross | 18 février 2017 | Additions [jsr1], [jgz1], [dcn2]. Explications changées, étaient "Non encore recherchée. Probable canular." |
1.3 | Patrick Gross | 28 décembre 2018 | Additions [dcn3], [mft1], [lhh1]. |
1.4 | Patrick Gross | 7 janvier 2019 | Addition du Résumé. |
1.5 | Patrick Gross | 19 janvier 2020 | Addition [gni1]. |
1.6 | Patrick Gross | 28 mars 2020 | Addition [cdn2]. |
1.7 | Patrick Gross | 9 mai 2020 | Addition [nmn1]. |